Bonjour à toutes et tous ! Vous l’aurez peut-être remarqué, il n’y a pas eu de nouvel article sur le blog le week-end dernier pour la simple et bonne raison que j’ai passé deux jours entiers à coudre cette maudite robe Magnolia, qui m’a donné …
Bonjour à toutes et tous ! Lorsque j’ai fait l’acquisition du livre Dressed de Deer & Doe, je vous disais que seuls deux patrons m’intéressaient, le t-shirt et le pantalon. Pourtant, l’intérêt d’un troisième (le col montant) m’est apparu il y a quelques semaines, quand …
Bonjour à toutes et tous ! Non, vous ne rêvez pas, voilà un deuxième article sur le blog cette semaine. J’ai, en effet, plusieurs choses à vous partager en ce moment, j’ai donc décidé d’augmenter le rythme de publications pour une durée indéterminée. 😉
Avant de vous parler de ma nouvelle jupe, je voudrais ouvrir une parenthèse sur ma présence sur les réseaux sociaux. Après beaucoup de frustration concernant la visibilité de mes publications sur Facebook ou Instagram, j’ai décidé d’abandonner la partie et de me contenter d’alimenter mon blog sans me soucier de diffuser ce que je fais ici sur d’autres canaux. Ainsi, si vous tenez à être informé·e des actualités du blog, je vous invite à vous abonner aux flux RSS (je sais c’est so années 2000, mais ça reste le plus efficace) et/ou à vous inscrire à ma newsletter : une fois par mois j’envoie par mail un récapitulatif des publications du mois écoulé avec quelques nouvelles de mes projets en cours (le champ d’inscription est dans la colonne de droite). Je préfère désormais mettre mon énergie dans des choses valorisantes et qui ne dépendent pas des stratégies commerciales des réseaux.
Bref, refermons cette parenthèse pour parler de ma nouvelle jupe, prévue initialement pour l’été, mais qui finalement s’adapte aussi très bien à la saison actuelle.
Jupe longue, un patron maison
Je ne suis jamais très enthousiaste à l’idée d’acheter des patrons de jupes, surtout quand elles me paraissent assez simples, parce que j’ai toujours l’impression que je devrais être capable de les dessiner moi-même. Pour cet été, je voulais quelque chose de simple : une jupe longue boutonnée devant, un peu froncée à la taille, avec une ceinture élastiquée au dos mais pas sur le devant.
Cela me paraissait tout à fait accessible, j’ai donc décidé de faire le patronage moi-même, quoique je ne sois vraiment pas très douée dans cet exercice. J’ai commencé par prendre un papier et un stylo et j’ai dessiné la forme du patron à main levée en calculant les dimensions des pièces en fonction de mes mesures.
Je suis partie sur une taille un peu descendue et pas à la hauteur de ma taille naturelle, la circonférence que la jupe finale devait atteindre à la taille était donc de 84 cm pour une hauteur comptée très large de 92 cm (je crois qu’en réalité j’ai fait l’ourlet à 82,5 cm).
Je ne sais jamais vraiment de combien je dois augmenter la longueur d’une pièce pour lui adjoindre des fronces, j’ai donc déterminé ça un peu au pif ce qui fait que le résultat n’est pas du tout aussi froncé que je l’avais imaginé. Pour une moitié de jupe de 42 cm à la taille, j’ai dessiné un pan de jupe dos de 55 cm de large et deux pans devant de 30 et 36 cm (la différence entre le pan devant droit et le devant gauche prenait en compte le recouvrement de la patte de boutonnage).
Comme le résultat n’est pas une franche réussite, puisque ce n’est pas vraiment celui escompté, je ne vous propose pas de tuto comme je l’avais d’abord envisagé.
Couture de la jupe en lin-viscose
Comme le projet était prévu pour cet été (à l’époque où je croyais encore que je pourrais m’installer dans mon appartement fin juin), j’avais commandé il y a plusieurs mois mon tissu en ligne sur le site de Cousette, où j’avais trouvé ce mélange lin-viscose (couleur ochre il me semble). À réception, j’avais été surprise de lui trouver une teinte aussi orangée parce que je m’attendais davantage à un moutarde, mais je pense finalement que cette chaleur de tons le rend plus tout terrain et ne le limite pas à une seule saison.
La qualité est vraiment belle et le tissu a été très agréable à coudre. Comme je n’avais pas acheté de fil assorti lors de ma commande, je me suis contentée de ce que j’avais en stock, soit un reste de fil de coton Amandine Cha de la couleur parfaite (initialement utilisé pour les surpiqûres de ma salopette Danielle) et comme je n’en avais pas assez, j’ai opté pour un fil marron pour l’ourlet et l’unique boutonnière.
En effet, comme je n’ai pas particulièrement envie que ma jupe s’ouvre et que coudre des boutonnières est un peu chiant, j’ai fait une piqûre au milieu de la jupe pour coudre ensemble les deux pans devant en laissant seulement un peu d’ouverture en haut et en bas. À l’usage d’ailleurs je pense que je vais coudre jusqu’à la ceinture au point invisible, parce que les pans ont tendance à s’écarter quand je m’assois.
La seule difficulté rencontrée avec ce tissu provient de sa souplesse, ce qui fait que l’effet des poches plaquées n’est pas follement réussi. Déjà les poches se sont un peu déformées quand je les ai doublées donc elles ne sont pas vraiment rectangulaires et en plus le tombé de la jupe donne l’impression, la plupart du temps, qu’elles ne sont pas alignées. À dire vrai, je ne suis pas 100 % certaine de leur bon emplacement, mais cela me paraît beaucoup trop risqué de les déplacer maintenant. Tant pis donc, je vivrai bien avec ces poches un peu (ou beaucoup) de travers.
On voit bien la dissymétrie des poches sur cette photo (amplifiée néanmoins par mon déhanché)
L’échec principal sur cette réalisation provient de la forme des pans de la jupe que j’avais dessinés arrondis au niveau des hanches. Sans faire d’essayage, j’ai cousu les côtés de ma jupe avec des coutures anglaises pour garantir un intérieur bien propre et une fois fini, ça a été la déception : cet arrondi ne tombait pas joliment, ne s’adaptait pas bien à la forme de mon corps… bref, après quelques hésitations j’ai décidé de changer mon fusil d’épaule et de faire une couture droite (enfin, à peu près). Pour le moment, je n’ai pas encore défait la couture précédente pour recouper les marges et j’avoue que cette perspective ne m’enchante pas du tout, mais je pense qu’il faudra que je m’y colle après le premier passage en machine de ma jupe. En attendant, je la porte avec bonheur.
Cela fait quand même une très grande marge de couture…
Voilà pour ce que j’avais à vous dire à propos de cette jupe. J’aurais sans doute gagné à acheter un patron pour un rendu plus impeccable, mais ma foi, elle reste quand même très portable et je l’aime beaucoup.
Je vous laisse ici et je reviens mercredi prochain avec des nouvelles de mon journal tricot parce que j’ai fini ma première chaussette ! À bientôt ! 🙂