Finir ce qu’on commence

couture : comment finir ce qu'on a commencé Mode d'Hier et d'Aujourd'hui

Bonjour à toutes et tous ! J’espère que vous avez passé un bon week-end ensoleillé (en tout cas à Toulouse, il faisait très beau et chaud 😉 ). Je reviens cette semaine pour vous parler d’une de mes résolutions officieuses de 2016. Tout a commencé quand j’ai compté qu’il y avait 7 livres en cours sur ma table de nuit (et je ne compte pas les livres en cours de lecture pour le doctorat). Je suis comme ça, quand un livre me fait envie j’ai tendance à le commencer sans prendre le temps de terminer les autres en cours, donc ça s’accumule et je mets des mois à finir mes lectures.

Donc début 2016, l’état de ma table de nuit m’a saoulée et j’ai décidé de lire davantage pour terminer les bouquins de ma pile pour ne plus avoir au maximum que 2 lectures en cours en simultané (toujours hors bouquins pour la thèse). Et contre toute attente, depuis janvier, j’arrive plutôt à m’y tenir (plus que 5 livres ! ^^). Du coup ces bons résultats me donnent des ailes et me donnent envie d’étendre cette résolution à d’autres de mes loisirs et notamment la couture.

Couture, finitions et procrastination

Quand j’ai commencé à coudre, je m’étais donné pour objectif de ne pas commencer de nouvelles choses avant d’avoir fini celles en cours et évidemment je ne m’y suis pas tenue… -_-

Du coup j’ai un certain nombre de réalisations en cours, certaines que j’ai facilement enterrées dans un tiroir sans scrupules, mais aussi d’autres qui me pèsent davantage et dont je me dis qu’il faut absolument que je les termine.

La première d’entre elles est la robe que j’avais promise à ma copine Elsa, qui est commencée et qui ne me demanderait pas tant de travail que ça à finir, mais juste assez pour me décourager : faire les manches et les poignets, poser l’empiècement du décolleté, la fermeture éclair au dos puis faire l’ourlet. Comme cette robe attend bien sagement dans ma penderie en plus je l’ai sous les yeux tous les jours, et tous les jours je me dis qu’il faut que je me force un peu et que je la termine.

couture robe de soirée
L’état actuel de la robe d’Elsa

Ensuite j’ai cette polonaise d’hiver à smocks qui est au point mort parce qu’entretemps j’ai perdu une taille et que mon premier corset XVIIIe (très mal fini au demeurant) ne me va plus du tout. Or, pour ajuster la polonaise sur le devant et tailler la pièce d’estomac il me faut un corset à ma taille. Et c’est un problème parce que j’ai vraiment horreur de faire des corsets. J’avais commencé un corset dans un piqué de coton vert, mais le projet ne me plaît pas et je ne suis pas du tout motivée pour le continuer.

robe à la polonaise 18e
L’état actuel de la polonaise d’hiver à smocks (et on voit à la déco de mon appartement que c’était il y a longtemps…)

J’ai aussi cette robe populaire 1850 qui attend toujours son corsage depuis bien longtemps. Là le projet me plaît toujours beaucoup, mais je ne suis plus très motivée par la couture historique en ce moment et la perspective de devoir patronner et faire des toiles achève de me démotiver.

jupe à carreaux populaire 1850
La partie jupe du projet de robe 1850

Enfin j’ai quelques pièces de mon projet 1880 qui ont été abandonnées dans un coin : le tablier ou cette jupe qui était censée être la base de toute une toilette d’été. Pour ces projets-ci je pense qu’il sera plus facile de m’y remettre, mais je manque cruellement de motivation en ce moment.

Je pense que l’hiver n’y est pas pour rien et il est possible que j’aie envie de m’y remettre dès qu’il fera un peu plus beau et chaud (ce petit air de printemps à Toulouse dimanche dernier m’a presque donné envie de retrouver le chemin de ma machine à coudre), mais en attendant il y a vraiment deux choses que je tiens à finir rapidement (parce qu’elles ne sont pas pour moi) : le fichu brodé et la robe d’Elsa. C’est un peu plus facile de se motiver pour la broderie parce que cela demande moins d’installation et qu’on peut facilement le faire devant la télé. Au même titre que la lecture est devenue un petit rituel en buvant mon thé le matin, il faudrait que la broderie devienne elle aussi un rituel quand je regarde un truc pas trop engageant à la télé (au hasard Top Chef…) ou quand j’écoute la radio. Pour la couture il va bien falloir que je me force un peu. C’est en tout cas mon objectif pour le week-end prochain, je vous en donnerai des nouvelles. 😉

D’ici là je reviens dans le courant de la semaine avec un nouveau portrait de couturière. :)

Et vous est-ce qu’il y a des Objets Non Finis qui traînent dans votre atelier ? Est-ce que comme moi, le fait de ne pas l’avoir fini vous pèse ?

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9 Comments

  1. Oh oui, il y a des projets qui trainent et je suis retombée sur l’un d’eux ce week-end: un haut en crêpe canard. Il faut que je modifie les élastiques des manches ballons alors que les coutures sont fermées. Donc ça demande une ouverture « sauvage » pour tout régler, puis de refermer le plus discrètement possible.
    Rien que d’y penser, ça me contrarie.

    Bon courage pour diminuer tes non-finis.

  2. Pfff, les ouvrages non terminés c’était ma bête noire. J’en ai plein en couture, en tricot, en broderie. Pour me motiver, je m’impose maintenant d’avancer sur les projets les plus difficiles (en terme de motivation) lors de rendez-vous couture avec les copines, ca permet de les revoir régulièrement et d’avancer mine de rien.
    Pour en revenir à tes projets, je me dis que tu aurais plus de motivation à terminer tes projets si tu avais une deadline (un mariage pour la robe de ton amie ou une occasion de porter ton anglaise). Mais ne te force pas trop, ça doit rester un plaisir.
    Et bon courage parce que la robe d’Elsa et les smocks valent le coup d’oeil.

  3. Ton article me fait sourire, j’ai mon atelier plein plein plein de choses en cours en ce moment Genre… (attends je compte)… 8 pièces différentes, je crois. Je commence toujours pas mal de choses en parallèle. Mais j’ai la chance d’être aussi très têtue dans mon travail, et je suis comme le bouledogue : quand j’ai mordu dans un projet, je ne le lâche plus – avant de l’avoir fini. Du coup je m’inquiète assez peu des ONF, ils finissent toujours par être bouclé – ou recyclés dans autre chose en cas d’échec, mais c’est rare.
    Ton article me fait penser au bouquin de Gretchen Rubin, Better than Before, qui m’a fait aps mal réfléchir sur ma façon de fonctionner (notamment sur le fait d’être pluto intéressée par le commencement ou par la fin d’un projet).

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