En fait de dimanche à l’atelier c’est plutôt un « la semaine dernière à l’atelier » parce que mon week-end a été tellement occupé que je n’ai même pas pu envisager de faire un peu de couture. Pourtant en ce moment je suis plutôt motivée.
J’ai donc coupé les bretelles de mon corset piqué 1880 que je dois maintenant coudre et broder. Il ne me restera plus ensuite qu’à coudre des petits sacs de rembourrage sur les hanches à l’intérieur du corset et celui-ci sera enfin terminé (il serait temps non ?).
J’ai également fait le point sur mes tissus en stock pour mon tablier 1880 du challenge « Practicality » (en manquant me faire tomber une boîte de tissu sur la tête). Je ne suis pas très satisfaite de ce que j’ai à disposition et j’hésite à utiliser soit :
- un reste de coupon de coton blanc à rayures ajouré (le même que mon chemisier style 1900), mais ce n’est pas optimal.
- deux vieux morceaux de nappe blanche à motifs losange (très discrets) qui sortent de je ne sais où, mais qui viennent d’une grand-mère (la mienne ou une autre, mystère ?). Le problème de cette option c’est que vu le tombé du tissu et le fait qu’il ne se chiffonne pas je suis presque sûre que c’est de la viscose ou un truc du style. L’avantage par contre c’est que le tissu est plus épais, ne craint rien, et pourra vraiment faire office de tablier (et c’est ce qu’on lui demande).
Bref je ne suis pas encore vraiment décidée. Sinon j’ai fait une petite expérience sur mon reste de lin orange (trop peu pour un tablier) que j’ai fait tremper un long moment dans de l’eau javelisée, pour voir ce que ça donnait, et qui en est sorti presque à l’identique (la couleur a un peu dégorgé, mais à peine).
En ce moment mon envie est de me faire une toilette de bal 1880, mais le modèle que j’ai en tête risque de ne pas convenir au stock de tissus que j’ai (et on se rappelle que je n’achète plus de tissus avant d’avoir écoulé tout ça !), donc je vais peut-être plutôt partir sur une tenue de plage (très inspirée d’une robe conservée à Galliera et exposée lors de l’expo parisienne L’impressionnisme et la mode) ou alors ma robe de visite en moire chocolat puisque j’en ai 10 mètres (de mémoire).
J’ai aussi eu une idée géniale (oui je me lance des fleurs) : je ne sais pas si vous vous rappelez cette jupe en soie réalisée il y a une éternité pour porter avec une tournure pas histo du tout ?
Et bien, si j’ai vendu le haut de la tournure il y a un moment, la jupe, elle, est toujours en ma possession et m’avait demandé un sacré paquet de temps à cause de tous ces plis. Or, son avantage considérable, même si elle n’est pas histo, c’est que le panneau de trois mètres n’est pas coupé : je n’ai qu’à démonter la ceinture, repasser les plis, découdre les bandes de plis et de dentelles et recouper la jupe d’après un patron historique 1880, puis je n’aurai qu’à recoudre dessus les plis et dentelles. Est-ce que cette idée n’est pas merveilleuse ? Personnellement elle m’a mise en joie. ^^ Bon, pour le moment je n’ai aucune idée d’à quoi pourra servir cette jupe, mais on a toujours besoin d’une jupe en soie, non ? 😉
Bonne semaine à toutes et tous !
Cet article vous a plu ? Partagez-le !