Journal tricot : en route pour mon premier pull

Journal tricot : en route pour mon premier pull

Depuis mon dernier article et la fin de mon premier bonnet, j’ai eu un peu peur de m’attaquer à une pièce plus grosse. J’avais prévu de me réaliser un pull spécial pour débutant·e·s en tricot (le modèle Flax de Tin Can Knits), mais je procrastinais. À la place j’ai décidé de m’attaquer à un deuxième boyfriend hat, dans la même laine que le premier puisqu’il m’en restait suffisamment, pour m’entraîner avec la tension. Mon premier tricot m’ayant paru un peu trop serré, j’ai voulu retenter en faisant des mailles un peu plus lâches.

Je n’ai pas de photos de ce deuxième bonnet à vous montrer, car je l’ai aussitôt offert à une amie, mais ce que je peux vous dire c’est qu’il était du coup beaucoup plus grand que le premier.

bonnet tricoté main
Première version tricotée du bonnet

En route vers le pull

Après cela je continuais de procrastiner sur mon pull. J’ai imprimé les instructions du modèle Flax (en anglais), mais je n’y comprenais strictement rien et ça m’a pas mal découragée. Au bout d’un moment je me suis dit que si je ne m’y mettais toujours pas c’est que je n’étais pas tant que ça emballée par le modèle et qu’il fallait peut-être que je vise autre chose, quitte à ce que ce soit plus difficile. Finalement, lorsque j’ai commencé la couture, j’ai commencé par coudre un corset XIXe et une robe à crinoline et non pas par un basique facile à coudre. À mon sens il vaut vraiment mieux commencer par un projet qui nous enthousiasme plutôt que par quelque chose de trop simple, qui risque de nous ennuyer. J’ai donc décidé de suivre cet avis pour ce pull. Je me suis à nouveau tournée vers le livre Sentimental tricot de Alice Hammer, dont j’aime tous les modèles. Le modèle du pull Parisienne me semblait accessible, peut-être pas facilement, mais en tout cas suffisamment motivant pour que je puisse me montrer persévérante.

J’ai donc réalisé un échantillon (et appris à rabattre les mailles !!) et monté les premières mailles de ce pull. Le modèle commence en côtes 1/1, ce que je sais faire grâce à mon boyfriend hat, et enchaîne sur du jersey avec quelques augmentations. J’ai fait une erreur au début d’un rang, mais que j’ai réussi à rattraper sans tout détruire donc j’étais plutôt contente de moi. J’ai même réussi à introduire des rayures sans difficultés et j’ai finalement terminé le corps du pull en seulement 4 jours (mais avec un rythme soutenu).

Pull parisienne en cours chez Mode d'Hier et d'Aujourd'hui

La galère des aiguilles doubles pointes

Une fois la partie la plus facile finie (aka le bas du corps), il a fallu que je m’attaque aux manches, qui se montent par les poignets en côtes 1/1 avec des aiguilles doubles pointes. Laissez-moi vous dire que ça n’a pas été une mince affaire. Il m’a fallu deux jours pour enfin comprendre comment j’étais censée faire, au prix de nombreux énervements. Je pense que j’ai défait et refait dix fois ce foutu poignet. Comme je n’arrivais pas à comprendre le système des aiguilles doubles pointes je me suis référée au livre de Lise Tailor pour comprendre la technique du magic loop, mais ça m’a paru encore plus complexe.

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil j’ai enfin compris le système et ALLELUIA j’ai réussi à commencer ma manche. Comme j’ai tricoté de manière un peu moins intensive il m’a fallu 5 jours pour la finir et j’ai attaqué la deuxième peu après. J’ai senti un peu de lassitude pendant le tricot de la deuxième manche parce que retricoter quelque chose que l’on vient de faire n’est pas très enthousiasmant dans la mesure où l’on n’a pas la découverte plaisante de l’inconnu, mais 5 jours plus tard elle était terminée (avec quelques défauts au niveau des rayures, mais honnêtement je m’en contente très bien).

montage des poignets de manches sur aiguilles doubles pointes
Le montage d’un poignet sur les aiguilles doubles pointes

J’ai attaqué l’assemblage du tout et l’empiècement épaules il y a peu, j’espère que tout va bien se passer…

Choix de laine

À l’origine pour faire mon premier pull j’étais partie sur un gris chiné simple, me disant que ce serait sans doute une couleur facile à marier avec le reste de ma garde robe. Finalement je ne suis pas certaine de mon choix, mais comme je n’avais pas d’autre laine sous la main, je me suis dit que je verrais bien et qu’au pire ça irait parfaitement avec ma salopette rose. J’avais commandé la même laine que pour mon bonnet soit la Merino Extrafine de Drops. Lorsque j’ai décidé de changer de modèle de pull et de quand même tenter les rayures j’ai regardé ce que j’avais dans mon stock histoire d’éviter les achats inutiles. Mes supers collègues m’avaient offerts des pelotes de laine pour mon pot de départ et je me suis dit que la laine DMC « Chic » moutarde avec un fil lurex pourrait bien faire l’affaire. Du coup je ne sais pas si ce sera le pull le plus facile à porter, d’autant que je me suis rendue compte, après avoir tricoté quelques rayures, que j’étais un peu en train de me faire un pull Poufsouffle (les fans d’Harry Potter comprendront), mais nous verrons bien le résultat.

J’ai très hâte en tout cas de le finir et surtout de découvrir le montage de cet empiècement épaules.

À bientôt pour la suite de mes aventures tricot !

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