Photos de la toilette d’après-midi 1880 version GN
Comme promis voilà quelques photos de ma toilette d’après-midi 1880 terminée en quatrième vitesse pour un jeu de rôle grandeur nature le week-end du 3 octobre (Highlands 1879 organisé par Les Amis de Miss Rachel). Inutile de vous préciser que j’ai porté cette tenue du matin au soir et pas uniquement l’après-midi (puisque de toilette du matin je n’ai point). Je me suis simplement changée avant le dîner pour passer ma toilette de réception que vous connaissez déjà en long et en large, mais qui n’a malheureusement pas été photographiée ce week-end là (à mon grand regret d’ailleurs parce que je me sentais très belle dedans ^^).
Pour vous refaire un petit topo sur la toilette d’après-midi
En guise de sous-vêtements je portais ma chemise à même la peau, mon corset piqué avec ses bretelles, ma petite tournure rayée, un jupon blanc à volants. Pour être parfaitement histo, il m’aurait fallu un pantalon (que je n’ai pas encore cousu) et au lieu d’un jupon blanc, un jupon de couleur en drap de laine.
La toilette à proprement parler se compose d’une jupe en soie sauvage sur laquelle sont appliquées trois rangées de plis (couchés et creux) et de la dentelle de récupération ; d’une tunique en soie bleue entièrement doublée de coton à carreaux montée sur une ceinture. Elle se boutonne sur le devant : les boutons ont été recouverts par mes soins et les boutonnières ont été brodées à la main. À ce propos d’ailleurs je pense que la prochaine fois je ne me ferai pas suer et je ferai recouvrir mes boutons par un professionnel. D’une polonaise en coton à carreaux avec un empiècement au col en soie bleue. Les retroussés ont été faits avec des fils de fronces à la main. Le haut du corsage se ferme avec des boutons (là encore boutons recouverts par mes soins et boutonnières brodées à la main), la partie basse du corsage (à carreaux) ferme, elle, avec des crochets et deux épingles pour garder la fermeture plate. Les décorations des manches (des nœuds et des bandes plissées) ont été faites en soie sauvage et cousues à la main, la ceinture en soie sauvage est, elle, séparée et ferme avec 3 crochets. J’ai ajouté en plus deux manchettes anciennes en tulle brodé et un morceau de dentelle ancienne qui devait être monté sur un col carré à l’encolure.
Pour être parfaitement histo, il aurait fallu que je couse un petit paletot dans le même tissu que ma robe pour mettre sur mes épaules (mais je crois que je n’ai plus assez de tissu), ou au moins que je porte un fichu de tulle point d’esprit (un tulle à plumetis d’après les illustrations). Et évidemment, pour aller dehors, il me manquait un chapeau.
Pour ce qui concerne la coiffe : à l’origine je n’avais pas spécialement l’intention d’en réaliser une, mais je jouais une gouvernante de 55 ans. Comme j’ai la peau assez sensible et peu de talent en maquillage je me suis dit que me faire un bonnet de dame âgée était impératif. J’ai utilisé pour cela une bande doublée de soie sauvage, la coiffure de bal que j’avais réalisée pour ma crinoline à plis sans jamais la porter, un carré de mousseline de soie froncé et un petit morceau de batiste ancienne brodé très joliment (et un peu déchiré) en guise de volant sur le dessus. Normalement un bonnet de ce style devrait davantage bouillonner de volants de dentelles, mais je suis quand même relativement satisfaite du résultat (obtenu en très peu de temps).
En conclusion, je suis très satisfaite de ce costume. Il y a encore 2/3 petites choses à finir/améliorer, mais ce sont vraiment des points de détail. Bref, j’aime cette tenue. <3
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Waouh !! tenue magnifique ! Portée, elle est encore plus belle ! Le mouvement donne cette impression de retour dans le temps .. Bravo !
Merci beaucoup Isabelle ! 🙂