Si vous me suivez sur Facebook, vous avez dû suivre mes agacements avec cette robe, qui s’est un peu ajoutée au débotté dans mon programme couture. J’ai été en effet invitée, pour le Nouvel An, à une soirée déguisée qui avait pour thème la Prohibition. Il faut savoir que contrairement à ce que l’on pourrait penser d’une fille qui coud des costumes historiques, j’ai HORREUR des soirées déguisées. Non pas que je ne trouve pas l’idée sympa, mais les soirées déguisées me demandent beaucoup trop de temps de préparation en amont et c’est un temps que je n’ai pas envie de prendre à ça. Cette année, parce que je suis la reine pour m’ajouter des contraintes sans arrêt, je me suis imposée de me coudre une robe pour coller au thème en 3 jours pendant mes vacances à la campagne.
C’était une mauvaise idée, parce que j’avais juste envie de profiter de mes vacances et de bouquiner et je n’ai pas pu le faire. Cela dit, l’avantage c’est que ça m’a un peu remise dans le bain de la couture. Même si je n’ai plus envie de faire des courses contre la montre pour finir des costumes ou des vêtements, j’ai quand même envie de coudre alors ça m’a fait plaisir de terminer quelque chose, surtout compte tenu de ma faible production en 2014.
Cette robe n’est clairement pas un costume historique : c’est une robe moderne revue à la sauce années 1920, mais très légèrement. J’ai utilisé un tissu qu’on m’avait donné il y a assez longtemps et qui doit être un genre de satin de polyester (?) ; en gros le tissu parfait pour faire une petite nuisette. J’ai utilisé le côté brillant, c’était peut-être un peu too much, mais je ne vais pas trop me prendre la tête pour un déguisement.
J’ai créé le patron à plat, à l’arrache en prenant mes mesures (je me suis arraché les cheveux sur les pinces au niveau de la poitrine puisque faire des pinces à l’arrache est TOUJOURS une mauvaise idée). À l’origine j’avais prévu de faire la jupe intégralement en « pétales » (dix pièces), mais quand j’ai vu le temps que ça me prenait de leur faire un ourlet roulotté à la main, j’ai changé mon fusil d’épaule et je n’en ai fait que 4, ce qui explique en partie pourquoi la jupe est aussi courte (beaucoup trop courte). J’avais acheté, pour agrémenter la robe, un galon à strass et une fleur rouille parfaitement assortis à mes superbes chaussures 1910, que j’ai pu étrenner pour la première fois et qui sont extrêmement confortables.
Au moins, maintenant, j’ai une robe que je peux ressortir à toutes les soirées déguisées auxquelles je serai invitée.
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