Vu l’heure, je n’ai pas le courage de vous faire un post très long, mais juste un petit mot pour vous dire que mon corset piqué 1880 a bien avancé. Il me reste à faire la doublure, à poser le biais et à installer le rembourrage prévu sur les hanches. Par la suite j’ajouterai des bretelles amovibles, piquées elles aussi.
J’ai aussi commencé ma jupe de dessous pour le challenge Separate de the Dreamstress, mais ce n’est pas encore assez avancé pour vous le montrer.
Ne croyez pas que j’ai abandonné ma polonaise, je smocke toujours dès que j’ai le temps, mais comme ce n’est pas très folichon et que ça n’avance pas très vite, j’ai un peu envie de projets coutures intermédiaires et motivants. J’ai donc décidé de commencer, en parallèle, mon projet de garde-robe 1880 en commençant par le corset.
Notez bien que ce corset ne vise pas à être historique. Le but premier de ce corset est qu’il soit confortable, c’est pourquoi j’ai opté pour un corset piqué. Je le pique à la machine parce que c’est un premier essai et que je n’ai pas envie d’y passer des heures. Je n’ai encore vu aucun corset piqué de la période « Natural Form », néanmoins je trouve plausible qu’il en ait existé. Pour changer un peu, j’ai décidé d’utiliser un patron reproduit dans le livre de Frances Grimble dont je vous ai déjà parlé. Je n’ai pas le livre sous les yeux au moment où j’écris ces lignes, mais c’est un corset de toute jeune fille (de 14 à 17 ans) non baleiné et qui a la particularité d’être cousu dans le dos et lacé sur le devant. J’ai agrandi le patron miniature avec la projection radiale en prenant comme repère mon tour de taille. Après essayage de la toile je me suis rendue compte que :
1° Je n’ai plus assez de poitrine pour mettre un gousset à mes corsets.
2° Selon les proportions du corset, avec mon tour de taille je devrais avoir un tour de hanches beaucoup plus prononcé. J’ai légèrement retouché les hanches sur le devant, mais je garde les proportions des fesses telles quelles pour pouvoir les rembourrer. Parce qu’après le confort, l’objectif de ce corset est de me donner la silhouette « Natural Form » : la taille très fine et les hanches prononcées. Ne pouvant pas réduire mon tour de taille, je vais me rembourrer les hanches !
Forte de mes lectures de la fin de semaine dernière et de la découverte des corsets à bretelles je pense faire des bretelles amovibles à ce corset, et qui seront attachées par des boutons. Là encore je n’ai vu aucun exemple de corset aux bretelles fixées de cette manière, mais cela me semble aussi plausible.
Au niveau piquage du corset, ceci est un coup d’essai pour mon futur corset XVIIIe piqué. J’ai appris de mon expérience avec mon jupon piqué et j’ai décidé de modifier ma façon de faire. Ce corset va être réalisé avec ce que j’ai, c’est-à-dire du bête drap blanc tout ce qu’il y a de plus ennuyeux. Il y aura ensuite une couche de ouate (de polyester sans doute) une autre couche de drap, et enfin la doublure. J’avais acheté un coupon de drap molletonné utilisé tel quel pour mon jupon piqué, mais je trouve le résultat vraiment très très lourd et trop rigide. J’ai donc décidé de découdre le tissu, d’enlever la couche de « papier de soie » bizarre et de ne garder que la « ouate ».
Comme j’ai envie que ça avance assez vite j’ai donc opté pour le piquage machine. C’est moins propre qu’à la main, c’est sûr, mais bon, je n’avais pas la foi. Comme c’est un coup d’essai, réalisé en drap (avec quelques taches de peinture en prime), que personne ne verra jamais, j’y suis allée un peu à l’arrache sur le piquage, mais ça me semble tout à fait honorable.
À la machine il faut compter entre 1/2 heure et 3/4 d’heure de piquage pour chaque pièce je pense.
En plus de ce corset, j’ai bien envie de participer au prochain challenge Historical Sew Fortnightly pour la semaine prochaine avec une sous-jupe de robe 1880. Cela fait un moment que j’envisage de recycler cette première version de robe 1909 (qui m’a ensuite servi de déguisement de Méduse) pour une sous-jupe de polonaise 1880. J’espère avoir assez de tissu. Je pense que ça peut être assez rapide à faire (même s’il doit y avoir des plis qui ornent le bas de la jupe) reste plus qu’à avoir la foi et beaucoup coudre.
Et voilà mon premier post consacré au Historical Sew Fortnightly dont je vous avais déjà parlé. Pour cette raison et exceptionnellement je tente le bilingue.
Here finally is my first post for the Historical Sew Fortnightly. I will try to make it international but sorry for my poor english.
J’ai renoncé à réaliser les premiers challenges, mais celui-ci était l’occasion idéale de me lancer dans la réalisation de mon corset 1820 pour le week end Regency du mois d’avril. J’ai une semaine de retard, et je ne l’ai d’ailleurs même pas tout-à-fait fini, mais ça ressemble suffisamment à quelque chose pour que je puisse vous le montrer.
Le tissu : un vieux coton blanc qui était dans me affaires (+ une doublure et une triplure qui étaient aussi dans ma caisse de tissu), du coton à broder et de vieux rubans.
Le patron : j’ai utilisé le patron de The Mantua Maker acheté chez Nehelenia Patterns. J’ai juste retiré 2 cm sur sa hauteur.
L’année : 1820
Historicité ?Le corset n’est pas du tout baleiné ni cordé comme il devrait l’être s’il était parfaitement historique. Il n’y a que le busc en bois au milieu devant et deux baleines au milieu dos pour maintenir le laçage en place. Il a été réalisé principalement à la machine sauf pour la broderie décorative, les œillets et la finition du biais, qui ont été faits à la main.
Coût : Je n’ai payé que le patron et le busc en bois, j’en ai donc eu, pour le moment pour environ 30€.
The third challenge of undergarments has motivated me to begin my 1820 stays that I must wear in April for a Regency Week End. I am very late for this challenge, as usual, and it’s not quite finished yet but my pictures can give you a pretty good idea of the project.
How historically accurate is it? Well there is no bonning or cording on these stays. Most of it is machine sewn except for the decorative embroidery, the eyelets and finitions of the bias.
Total cost: Not sure, but about 30€.
Maintenant il est temps de reprendre la polonaise pour le Challenge n°4 !
Now it is time to go back to the polonaise for Embellishment Challenge !
EDIT : À chaque fois que je poste j’oublie la moitié des informations. La décoration du corset est inspirée d’un corset conservé au Kyoto Costume Institute.
Every time I post I forgot half oh the informations. The embellishment of this Regency Corset is inspired by a corset of the Kyoto Costume Institute.
Mais la grippe m’est tombée dessus et je fonctionne un peu au ralenti. Je profite d’un petit mieux pour vous montrer où j’en suis. La polonaise n’a pas du tout avancé depuis la dernière fois. Le corset 1820 a, lui, un peu progressé, mais vu mon état actuel je doute de pouvoir le terminer dans la semaine.
C’est dommage parce que j’étais assez bien partie, mais impossible de lutter contre la grippe. Bonne semaine à vous, moi je vais passer la mienne dans mon lit.
Je me disperse un peu en ce moment. La faute à ce projet de polonaise qui traîne en longueur alors que j’ai quand même pas mal de choses Regency à faire pour le début du mois d’avril. Je vais passer un week end dans l’univers de Jane Austen et je n’ai qu’une robe, ce qui est, bien sûr, trop peu. Il me reste donc deux mois pour réaliser un corset 1820 (le but étant de faire d’une pierre deux coups pour la future robe de jour 1830 que je veux faire), une robe de jour et sa guimpe, une robe de bal, un jupon, un réticule brodé, un spencer, une capote et idéalement un éventail brodé. Même si le Regency est rapide à faire, il est temps de s’y mettre, je vais donc mener les deux projets (polonaise et Regency) de front.
Ce qui tombe bien c’est que la semaine prochaine, le challenge n°3 de The Historical Sew Fortnightly dont je vous avais déjà parlé s’intéresse aux sous-vêtements. C’était un peu l’occasion de commencer ce corset 1820, même s’il est peu probable que je le termine à temps (parce que j’ai évidemment l’intention de le broder). Il a donc fallu que je me penche sérieusement sur la question du patron. J’essaye d’éviter au maximum d’acheter des patrons histoire de faire des économies, mais j’avoue que je ne me sentais pas tellement capable de dessiner moi-même un patron de corset, du coup j’ai craqué et fait une commande chez Nehelenia avec évidemment des extras :
Alors Nehelenia c’est super, l’envoi est très très rapide, tout me fait envie sur ce site, mais voilà, c’est un petit peu cher. Cela faisait un moment que je résistais à la tentation, mais en plus du patron du corset j’ai aussi acheté le busc en bois (indispensable), une paire de longs gants blancs pour ma future robe de bal (indispensable aussi) et OMG une armature d’éventail pour faire mon propre éventail brodé ! J’y songe depuis un petit moment du coup je vais tenter l’expérience, mais en toute objectivité, il est peu probable que l’éventail brodé soit prêt pour mon week end Jane Austen.
Du coup ce week end, après avoir patronné les manches de ma polonaise, je me suis lancée dans la toile de mon corset Regency. Voici ce que ça donne sans modifications :
J’ai envisagé d’insérer le busc pour faire l’essayage, mais je suis une feignasse donc j’ai renoncé. Selon moi la largeur est bonne, mais ça vaudrait le coup d’enlever 2 cm de hauteur pour éviter que ça ne plisse et que ça ne descende trop bas sur les hanches. J’ai réduit le patron en ce sens, mais je n’ai pas encore fait de 2e toile.
Je n’ai pas très envie de baleiner ce corset donc en dehors du busc et des baleines de milieu dos je pense que je ne vais rien mettre. À moins que je trouve de la corde, dans mes affaires, pour corder les coutures latérales ?
La suite au prochain épisode. Il faudrait que j’avance là-dessus cette semaine, mais je ne sais pas si j’aurai le courage.
Malgré un week end chargé, j’ai pu terminer mon corset 1900 (1901 pour être précise) et faire un essayage complet ce matin.
Je dois vous avouer que je l’adore, et en plus, ô miracle, c’est le premier corset qui me diminue le tour de taille (bon seulement de 2 cm, mais c’est toujours ça de pris !).
Pour rappel, le patron est une reproduction/adaptation d’un corset de 1901 dans le livre Period Costumes for stage and screen.
Le tissu que j’ai utilisé est un coupon de soie sauvage dorée et la doublure est en coton. Je peux me tromper, mais il me semble que la seule entorse que j’ai faite à l’historicité sont les baleines qui sont en plastique.
C’est la première fois que je teste le flossing (je ne connais pas le terme français), c’est-à-dire les broderies de couleur contrastée qui maintiennent les baleines, donc ce n’est pas très réussi, mais pour le moment je suis quand même satisfaite.
Je me limite en couture pour faire aussi autre chose de mes journées, du coup ça avance, mais doucement.
J’ai monté le 2e côté du corset
J’ai posé toutes les baleines (j’ai été un peu radine en baleines d’ailleurs, parce que j’en ai utilisé de très larges, mais ça suffira bien pour un corset que je ne vais jamais porter).
Ensuite j’ai coupé mon biais dans ma soie (j’adoooore ce tissu, c’est un bonheur à coudre) et je l’ai posé.
Un petit essai avec la déco qui sera cousue en bas du corset à la main (je ferai des broderies bleu marines pour maintenir les baleines et je dois encore trouver une dentelle bleu marine assez large pour décorer le haut).
Et je me suis enfin attaquée à la broderie des œillets. J’en ai fait que 4 devant Downton Abbey hier soir, je serai plus efficace si je brode devant un truc que je connais par cœur. 😉
La prochaine fois que vous entendrez parler de ce corset ce sera pour vous le montrer terminé avec la chemise et le jupon !
J’ai pas mal avancé sur mon corset 1900 aujourd’hui. Je me suis servi d’un patron miniature du livre Period Costumes for stage and screen (merci Mousseline) que voici :
J’ai commencé par agrandir les pièces du patron grâce à la projection radiale (utilisée de façon légèrement approximative).
Et j’ai ensuite fait une première toile, qui était trop courte.
J’ai donc décidé de rallonger de 5 cm par le bas et de 2 cm par le haut (mais je vais probablement recouper le haut) et j’ai donc coupé ma 2e toile directement dans mon tissu de doublure pour gagner du temps (je vous ai déjà dit que j’étais très fainéante ?).
Ensuite j’ai coupé mes pièces dans mon tissu. Comme j’utilise de la soie sauvage dorée fragile, j’ai décidé de tripler mon corset avec une toile solide en renforçant chacune des pièces du corset.
Ma doublure déjà montée, j’ai cousu le busc,
puis ajouté les pièces unes à unes sur le côté droit et commencé à poser les baleines.
Programme à venir : finir de mettre les baleines, monter le côté gauche et broder les œillets pour pouvoir faire un essayage digne de ce nom !
Je n’avais pas encore essayé ma tenue 1740 depuis que j’ai fabriqué les paniers-poches pour mettre dessous, je profite donc de ma semaine de congés pour vous mettre les photos de l’habillage complet. Tout n’est pas encore terminé (il me manque par exemple un volant de dentelle pour terminer le bonnet), mais ça prend forme et je pense que je pourrai porter le tout aux Journées Grand Siècle de Vaux-le-Vicomte.
On commence par les dessous : chemise, corset et paniers-poches
On continue avec les jupons (un seul dans mon cas, mais il m’en faudra d’autres)
On poursuit avec la jupe
Ensuite, opération « épinglage de la pièce d’estomac »
On y est presque, manque plus que le caraco !
C’est presque fini !
Sans bonne pour m’aider à m’habiller, l’opération est bien longue et donne chaud ! Il me manque encore les chaussures et faire un chapeau qui convienne, mais j’aime beaucoup cette tenue et j’ai hâte de la porter au printemps. Maintenant je profite de mon congé, et je vais essayer d’avancer un peu la bordure festonnée de ma modestie devant Sissi !
Parce que oui, ça fait trop longtemps que je n’ai pas cousu et j’ai pleins de trucs à faire. Je suis désespérée parce que je suis beaucoup trop fatiguée pour coudre le soir après le travail et j’ai des week end chargés, mais aujourd’hui, c’est décidé, j’avance la tenue florale XVIIIe et je fais enfin la toile de la veste !
Pour le moment, j’ai fait un essayage de la tenue telle qu’elle est actuellement (c’est-à-dire en kit) pour prendre mes mesures (hauteur dos et taille moins pièce d’estomac) pour agrandir le patron de la veste, donc voici quelques photos…
Épinglage du tissu de la veste sur pièce d’estomac…
Vue d’ensemble, on se jauge, est-ce que le tissu rend bien ? …
Vue de dos. L’espace entre les deux fesses du cul de paris n’est-il pas trop grand ? …
Vue de devant. Mince, j’aurais dû baleiner la pièce d’estomac… Est-ce que je laisse comme ça ou est-ce que je trouve une solution ? …
Si je travaille bien, je devrais pouvoir vous mettre des photos de la toile de la veste ce week end. Au boulot !