Beaucoup de couture ce week end et la couture main de mon ruché de polonaise avance relativement vite finalement (il ne doit plus me rester qu’un gros mètre à coudre je pense). J’ai donc fait un petit essayage en vitesse pour vous montrer ce que ça donne, mais ce n’est pas du tout pratique de prendre de bonnes photos chez moi. :-/ De plus, l’essayage est fait sans corset parce que je n’ai plus de corset XVIIIe à ma taille (je vais donc m’y atteler très vite pour le challenge de la prochaine quinzaine du HSF).
Il faut noter que plus ce projet avance, moins il est historique, tant du point de vue de la réalisation technique que de mes choix esthétiques. Je pense que ce costume sera aussi assez peut portable : le jupon piqué comme le manteau de robe sont vraiment lourds, alors cette tenue risque fort de connaître son heure de gloire en séance photo et c’est tout.
…mais c’est un peu pour vous dire que le blog reprend du service après un temps de silence. Je suis partie en vacances la semaine dernière, pendant lesquelles j’ai très légèrement avancé les smocks du pourtour de ma polonaise. De retour depuis samedi dernier et toujours en vacances (ô joie) je n’ai, par contre, pas foutu grand chose. Je suis un peu feignasse en ce moment, mais j’ai tout de même terminé l’ourlet du pourtour de ma polonaise en stand by depuis des mois. Il ne me restait qu’une petite portion à faire et ça a été l’occasion de tester un point utilisé au XVIIIe siècle et qui fait une finition beaucoup plus jolie. C’est Green Martha qui l’avait expliqué sur son blog. Je l’ai fait de mémoire donc peut-être pas exactement comme elle, mais en tout cas le résultat me satisfait beaucoup.
Si je me motive (et il va bien falloir que je m’y mette) je vais terminer mon corset 1880 rembourré cette semaine. Ensuite je voudrais faire de nouvelles modifications sur ma robe orange 1880 pour le challenge HSF de cette semaine. Après ça j’avoue que mes projets couture ne sont pas encore arrêtés, on verra ce dont j’ai envie. Il me reste quelques mois pour terminer ma polonaise, je continuerai certainement mon projet natural form saupoudré de broderie et de contemporain (si l’inspiration revient).
La dernière fois que je vous parlais de mon projet de polonaise 1777 et de jupon piqué, je m’interrogeais sur la façon dont j’allais ourler le pourtour du manteau de robe. Pour ne pas m’embêter je pensais mettre un biais écru (qui serait caché sur l’endroit par le ruché de smocks), mais je n’ai jamais rien vu de tel sur des costumes conservés. Cela ne m’a donc pas paru très historique et je n’avais pas très envie que l’on remarque le biais sur l’envers au niveau du retroussé ou sur le devant (comme le devant est très ballant). J’ai donc opté pour la solution longue qui consiste à rentrer les marges de couture de la doublure et du tissu extérieur à l’intérieur et à coudre l’ourlet (mais peut-on parler d’ourlet dans ce cas ?) à la main à petits points arrières.
Je ne suis pas particulièrement friande de la couture à la main. Je sais qu’en ce moment beaucoup de costumières se revendiquent de la couture à la main pour réaliser des costumes au plus près de la réalité historique, mais ce n’est pas mon cas. D’abord il faut reconnaître à la machine à coudre que cela va plus vite. De plus je fais davantage confiance à la machine pour la solidité des coutures de construction du vêtement (je ne connais pas beaucoup de points à la main et je crains que mes coutures ne soient pas très solides). Mes costumes sont donc majoritairement réalisés à la machine, mais je reconnais que la couture à la main reste la meilleure option pour ce qui est des finitions. Dans le cas qui m’intéresse ici (l’ourlet de mon manteau de robe à la polonaise) je sais que si j’avais piqué tout ça à la machine ça aurait bougé et aurait fait des petits pics à l’endroit des épingles en cassant une aiguille machine au passage. Parce que, oui, je pique à la machine sur les épingles. J’ai vraiment la flemme de bâtir et je ne le fais généralement que pour les fermetures éclair (en vêtement contemporain donc). Quitte à bâtir, je trouve qu’il vaut mieux directement coudre à la main.
Bref, la couture à la main est idéale quand on veut des finitions propres, ce que je voulais pour ma polonaise, ou quand on veut réaliser une décoration spécifique qui ne peut de toute façon pas être faite à la machine (par exemple les smocks en nid d’abeille). Outre ces avantages, il faut aussi noter, comme l’a récemment souligné Pia, que coudre à la main détend beaucoup plus que la couture à la machine et fait beaucoup moins mal au dos. Souvent les gens qui me voient faire des smocks s’extasient en disant que je suis patiente. En fait, non. Il ne s’agit pas de patience, c’est une activité simple, répétitive extrêmement relaxante. Pour moi la couture à la main et la broderie c’est un peu comme le dessin que je ne pratique plus : ça fait du bien ! Du coup j’ai continué mon nid d’abeille tout à l’heure. Petit à petit on avance…
Outre les 10 mètres de tissu à « smocker » je dois finir le manteau de robe : coudre du biais sur les emmanchure sur l’envers pour éviter l’effilochage et coudre du biais sur l’encolure. Je doute que l’option du biais à l’encolure soit historique et je m’interroge sur le façon dont les vêtements du XVIIIe étaient construits avec leur doublure. Comment faites-vous pour que vos encolures ne soient pas à cru ? Pour ma part je vais malgré tout opter pour le biais car je n’ai pas de marges de couture suffisantes pour un ourlet et cela ne se verra pas, ce qui est suffisant pour le niveau d’historicité que je vise. Il n’empêche j’aimerais bien pouvoir observer un vêtement d’époque pour voir comment c’est fichu…
J’ai eu un très long week end qui m’a permis de faire un peu de couture. Je dois dire qu’après un coup de mou, ça m’a fait plaisir de reprendre ma polonaise parce que je commence à vraiment avoir envie de la terminer.
J’ai donc presque fini les finitions sur le manteau de robe pour qu’il soit propre. Toutes les coutures ont été rentrées et cousues à petits points à la main, je dois encore poser du biais sur les emmanchures et sur le pourtour du manteau de robe. L’idée est de poser un biais couleur crème pour que l’envers de la polonaise soit vraiment d’une couleur contrastante plutôt que d’ourler le bord ce qui mettrait du bleu marine à l’intérieur. À dire vrai je n’ai aucune idée de la façon dont on montait les doublures et surtout dont on finissait les bords extérieurs et je doute très sincèrement que cela soit avec du biais. Je vois bien une autre option qui serait de rentrer les bords de la doublure et de la laine à l’intérieur et de le coudre à la main, mais j’ai peur que ce soit galère vu l’état actuel de ma doublure (parce que bien évidemment je ne fais rien dans le bon ordre). Bref, à l’heure où j’écris ces lignes je ne suis pas encore fixée…
J’ai aussi commencé le ruché de smocks qui sera cousu sur tout le pourtour de la polonaise. J’avoue que le temps que ça va me prendre me désespère un peu, mais je fais confiance à mon projet initial et je continue et je dois dire que ce que ça donne me plaît bien.
Pour cette polonaise, je profite beaucoup de l’aide d’Heileen, Green Martha et Audrey, qui répondent à mes questions et qui m’aident à avancer quand je bloque. Très récemment, Heileen a publié un article vraiment complet sur les robes à la polonaise, que je vous conseille de lire si vous voulez vous lancer dans un projet de ce genre. Suite à la publication de cet article j’ai eu un petit moment de déprime par rapport au patron que j’ai utilisé, qui n’est pas vraiment un patron de polonaise. J’ai donc voulu réessayer ma robe à la lumière des nouveaux éléments soulevés par Heileen.
Miraculeusement, il n’y a pas de pli disgracieux à la taille et je pense que c’est grâce à l’action combinée de deux éléments : j’ai pris le patron de dos d’une anglaise et non d’une polonaise et j’ai utilisé le devant d’une pièce de caraco à la polonaise ce qui fait que le devant est particulièrement ballant (alors que c’était pas franchement l’idée d’origine).
Il y a deux gros problèmes à cette robe : le tissu qui est trop lourd et trop mou et qui donc me tombe sur les épaules et se retrousse mal. Pour régler le problème du retroussé je vais suivre le conseil de Green Martha et mettre un peu de tulle à l’intérieur pour lui donner du gonflant. D’ailleurs ça tombe bien, je crois bien qu’il m’en reste en stock.
Le second problème c’est mon corset, qui est vraiment trop grand. Jugez vous-même, il ne tient rien du tout.
Pour que cette robe soit satisfaisante il va donc falloir que je me fasse un corset piqué assez rapidement. Je ne sais pas si je vous l’ai dit, mais je déteste coudre des corsets. Je ne sais jamais si la toile est correcte et la pièce finale n’est jamais vraiment à ma taille. Pour cette fois je vais faire en sorte que ce soit parfaitement ajusté (oui parce que je suis aussi une grosse maniaque de l’ajustement alors que je n’arrive jamais à ajuster correctement aucun de mes costumes).
Bref, comme vous le voyez il reste encore un sacré boulot, mais ça prend forme malgré tout…
L’approche du concours que je passe fin mai m’a contrainte à très fortement réduire (pour ne pas dire arrêter) ma production couturière ces dernières semaines. J’ai donc peu à vous montrer, même si le projet de polonaise va finir par aboutir (on y croit !).
Je suis toujours en train de rentrer les coutures sur l’envers du manteau de robe pour que ce soit bien propre (et ça prend quand même un sacré bout de temps).
Quand ce sera fini je commencerai les smocks du pourtour. Sinon j’ai commandé mes premières chaussures XVIIIe chez American Duchess, une société américaine qui crée des chaussures historiques, qui sont, paraît-il très confortables. J’ai reçu les miennes il y a peu. Elles me vont, il ne me restera plus qu’à les assortir à ma tenue.
Voilà, c’est à peu près tout pour le projet de polonaise et ça risque de ne pas beaucoup plus avancer d’ici fin mai.
Depuis une semaine et demi j’ai repris doucement mais sûrement ma polonaise. Ce que j’ai fait ne paraît pas grand chose mais ça prend du temps !
J’ai commencé par monter la 2e manche et évidemment les smocks ne rendent pas aussi bien sur la 2e. Il y a un petit défaut qui ne se voit pas trop, mais qui m’agace :
J’ai aussi fait l’ourlet de mon jupon piqué qui trainait depuis des lustres :
Pour finir j’ai commencé un travail un peu long et ingrat (mais important) : j’ai décidé de rentrer toutes les coutures intérieures pour que ce soit propre et que le manteau de robe ne sème pas des petits fils un peu partout. Je me suis dit que quitte à coudre un costume depuis 6 mois, autant être vraiment minutieuse…
Il faut que je termine de rentrer les coutures sur l’envers et que je pose du biais aux emmanchures. Ensuite il faudra que je m’attaque au smocks du pourtour de la robe (j’ai environ 12 mètres de longueur à smocker…) et que je me penche sur la question de la pièce d’estomac. Je ne sais pas si je dois faire une pièce d’estomac large ou carrément un corsage qui se ferme dans le dos. Ensuite restera encore à refaire un cul de Paris (on me souffle dans l’oreillette que l’expression « cul de Paris » est utilisée par les allemands pour parler des tournures de la période 1880. Rien à voir donc. Pour le XVIIIe siècle on se contente donc de parler de cul), coudre un fichu à volants et une coiffe.
Cette tenue de polonaise avance vraiment à la vitesse de l’escargot, mais hier soir j’ai pu terminer une manche ! J’ai pas mal hésité sur la disposition des smocks et j’ai finalement opté pour une solution qui me fait gagner du temps (en tout cas sur les manches). Voilà quelques photos un peu pourries prises avec mon téléphone.
Moi qui étais sceptique sur le rendu des smocks pour ces manches, je dois avouer que je suis conquise. Du coup je pense que je vais faire la décoration du pourtour de la polonaise similaire pour garder une unité.
Je me pose également des questions sur la pièce d’estomac. Là j’ai fait un patron de pièce d’estomac assez large, mais ce ne sera pas encore suffisant. Je me demande si ce ne serait pas plus simple de faire un haut lacé dans le dos (comme a l’habitude de le faire Sarah sur ses robes XVIIIe par exemple), mais je n’aurai, de toute façon, pas assez de lainage bleu.
De toute façon je crois qu’il va falloir que je mette ce projet en attente. Je dois absolument m’occuper des costumes Regency pour début avril (et accessoirement j’ai des révisions à faire) du coup je pense que cette polonaise d’hiver sera terminée au printemps (et encore !). Le programme du week end : broder les œillets du corset 1820, faire un jupon Regency et ma robe de jour 1818 (comment ça j’ai des programmes chargés ?).
Bon, il faut reconnaître que le titre est un peu trompeur car ma polonaise n’est pas encore terminée et donc pas finie d’être décorée. Mais comme le challenge n°4 du Historical Sew Fortnightly porte cette semaine sur la décoration je me suis dit que j’allais faire un petit post bilingue sur mon projet de polonaise (qui dure maintenant depuis 4 mois).
Well, I have to admit that the title of the article is not quite right because the polonaise is not finshed yet, but as the challenge n°4 of the Historical Sew Fortnightly is about embellishment, I will make a « little » international post to explain to you the project (that I started 4 months ago). But sorry, I won’t translate everything that I wrote in French because I am not very comfortable in english.
Rappel du projet : faire une vraie polonaise hivernale de 1777 sur un jupon piqué. Pour ce qui est de la vraie polonaise, je vous renvoie encore et toujours au post d’Heileen qui explique tout parfaitement, mais dans les grandes lignes une polonaise est une robe retroussée, sans démarcation à la taille, ballante sur le devant.
The project : to sew a real 1777 polonaise for winter season to wear on a quilted skirt. On the real polonaise, please read the post of Heileen who explain all the differences with the anglaise retroussée en polonaise.
J’ai commencé par réaliser un jupon piqué dans un reste de coupon de soie sauvage (la soie qui avait servi à faire mon corset/instrument de torture 1901). Pour le jupon j’ai utilisé plus ou moins fidèlement le patron de jupe piquée du Patterns of Fashion de Janet Arnold et j’ai dessiné moi-même le motif en m’inspirant à la fois de Janet Arnold et du livre 18th Embroidery Techniques. Il m’aura fallu 127 heures de travail pour terminer le jupon et je n’ai pas encore cousu l’ourlet. Niveau historicité je pense que mon jupon est plutôt fidèle. La seule entorse à l’historicité a été de piquer les médaillons à la machine (alors que les motifs floraux ont été faits à la main).
I started with the quilted skirt in a rest of silk that I used for my 1901 corset. My pattern for the skirt was the one of Patterns of Fashion by Janet Arnold and I designed myself the decorative pattern inspired by the Janet Arnolds and the book 18th Embroidery Techniques. It took me 127 hours of work to finish the quilted skirt and the hem is not sewn yet. I think this quilted petticoat is pretty accurate, but it’s half machine sewn (whereas the curved lines have been hand made).
Pour ce qui est de la polonaise le travail est évidemment moins avancé, mais désormais il ne reste plus qu’à terminer les manches et à faire la décoration et les finitions. Pour le patron, j’ai utilisé les planches reproduites par Heileen sur son blog et je me suis inspirée du dos en fourreau d’anglaise retroussée du Janet Arnold pour faire le dos de ma polonaise. Je me suis posée pas mal de questions sur le dos des polonaises et grâce à des conseils avisés j’ai réussi à faire le mien de manière plutôt historique je pense (quoique j’ai quand même fait un pli creux au milieu dos ce qui paraît plutôt rare sur les robes d’époque qui nous restent). Au niveau du patron, j’ai utilisé des pièces de patron XVIIIe, mais pas exactement des pièces de patron de polonaise du coup ce n’est pas parfaitement historique non plus. La chose qui ne ma paraît pas du tout historique et que je modifierai la prochaine fois c’est le décolleté devant et la bretelle. D’après le nouveau patron de polonaise posté par Heileen (malheureusement après que j’ai coupé mon tissu) le décolleté des polonaises me paraît plus arrondi que ce que j’ai fait (mais je le corrigerai en posant les ruchés décoratifs). Ensuite alors que j’ai fait une bretelle séparée je réalise maintenant que j’aurai dû la relier d’une pièce avec le devant. Je le saurai pour la prochaine fois et ce n’est pas trop grave, mais bon, c’est un peu dommage. Mais malgré ces détails je pense que mon manteau de robe est plutôt historique lui-aussi (même si mon coupon de lainage est mélangé avec du synthétique).
On the polonaise my work is always in progress : I have to finish the sleeves and sew the embellishments. I used the pattern that Heileen posted on her blog and used the pattern of the back en fourreau in the book of Janet Arnold. So the pattern is 100% 18th century but it’s mix of elements and not a real pattern of polonaise, so it is not 100% historical, thought the general look seems to me pretty accurate. The polonaise is made in a wool fabric mixed with some synthetic stuff.
En ce qui concerne la décoration (parce que c’est quand même l’objet du challenge de cette semaine) j’ai opté pour une décoration contrastante en coton beige parce que ça me semble être assez fréquent sur les polonaises. À l’origine je voulais faire des smocks en nid d’abeille au niveau des coudes parce que j’ai un grand amour pour le nid d’abeille (en témoigne ma robe Jane Eyre). Je ne crois pas avoir vu de polonaises de musées décorées avec des smocks, en revanche il existe une robe à la française de la fin du XVIIIe avec des smocks sur les manches conservée au Kyoto Costume Institute (d’ailleurs j’ai bien l’intention de reproduire cette robe à la française à smocks). Mais d’après mes courtes recherches, j’ai l’impression que les polonaises décorées au niveau des coudes ont toujours des manches 3/4, lorsque les manches sont longues, il semble que les ruchés se situent en bas de la manche. Du coup je vais plutôt positionner mes smocks en bas de manche (contrairement à la photo). Une question que je me pose est : est-ce que je fais mes smocks sur tout mon morceau de tissu beige ou est-ce que je n’en fais qu’en haut et en bas, ce qui va donner un côté bouffant ? J’avoue que je ne sais pas trop. J’ai mis deux heures à faire ces deux lignes de nid d’abeille et j’ai peur de perdre mon temps à faire quelque chose qui ne me plaira pas à la fin.
Pour le pourtour du manteau de robe ce sera un simple ruché de petits plis plats. Je pense que je vais retrousser ma polonaise uniquement par l’intérieur parce que je n’aime pas beaucoup les liens visibles.
For the embellishment (because it is all the challenge is about) I want to make an embellishment in a different fabric (a beige cotton). I will make a honeycomb smocks decoration on the sleeves (cause I love the smoks as my Jane Eyre dress prove it) but I am not sure if I use all the fabric or if I sew my smocks just on top and on the bottom of my beige cotton piece (I’m not sure it’s very clear). I will sew a beige ruffle on the border of the polonaise.
Ensuite, cette polonaise sera accompagnée d’un manchon de fourrure blanche (s’il fait très froid) et d’un fichu de cou avec un volant (et l’idéal serait d’y ajouter un plumetis brodé, mais je crois que je vais avoir la flemme). J’ai commandé un pouf fin XVIIIe à une créatrice de perruques et je l’agrémenterai d’un genre de coiffe pour laquelle je ne suis pas encore décidée, dans le même tissu que mon fichu.
Then I will have to sew a neck fichu and some sort of a headdress but I don’t know what yet.
Bref, tout ceci fait un très très long post. Bravo si vous m’avez suivi jusque là. La suite au prochain épisode.
Well all this was an extremely long post. To be continued…
Avant de vous parler du Challenge n°4 du HSF auquel j’ai bien l’intention de participer avec ma polonaise (mais avec du retard évidemment), je vous soumets le problème qui se pose à moi en ce moment : le dos de ma polonaise.
Parce que sinon ce ne serait pas drôle, j’ai coupé tous mes morceaux de polonaise dans ma laine et voilà que le dos ne me convient plus du tout. Sur la toile, réalisée dans un tissu fin, je m’étais trompée dans le sens des plis. J’avais pris les marques du dos d’anglaise en fourreau reproduit dans le Pattern of fashion de Janet Arnold, et j’avais fait une succession de plis creux (c’est-à-dire qu’ils étaient tous dirigés vers le centre). Sur la toile, ça ne me paraissait pas mal. Je tenais à faire des plis dans le dos de ma polonaise parce que comme ça ça donnerait un peu d’ampleur à la jupe. Sauf qu’en faisant des essais de plis dans ma laine, je ne suis vraiment pas convaincue. Et pour couronner le tout, Heileen a posté un article hier sur son blog qui m’a fait réaliser que je faisais fausse route.
Explications en image :
Ces plis là me posent plusieurs problèmes : déjà je les trouve beaucoup trop droits, alors qu’a priori, sur le patron, ils devraient être plus larges en haut et plus fins en bas. De plus, si j’en crois l’article d’Heileen, des plis de ce type correspondent à un dos d’anglaise, mais pas nécessairement de polonaise (normal en même temps, vous me direz, j’ai pris un patron d’anglaise pour le dos). Du coup je suis retournée voir un autre de ses articles sur les polonaises (oui c’est un peu ma bible sur le sujet) et j’ai bien été obligée de constater qu’il ne semble pas y avoir de plis dans le dos des polonaises d’époque conservées dans des musées. Mais les plis dans le dos, je trouve ça classe. Dilemme. Du coup j’ai fait plusieurs essais :
Le problème c’est que rien ne me convainc, parce que je fais une polonaise d’hiver en laine et que des plis sur de la laine et ben c’est vraiment plus moche que des plis sur du coton fin. Il y a une chose que j’aime assez c’est le premier pli creux du centre. J’aime la façon dont le tissu s’évase ensuite avec le pli du milieu. Du coup il reste deux autres possibilités : soit je me contente de ce pli creux au centre et je laisse tomber les autres et je retaille mon dos en fonction. Soit je laisse complètement tomber les plis dans le dos et je retaille chacun de mes morceaux pour me contenter de ne faire des plis qu’au niveau de la taille.
Bref, je suis en pleine réflexion et vos avis (et connaissances historiques) sont les bienvenues pour me conseiller.
Après le jupon piqué, il était temps de se mettre au manteau de robe à la polonaise qui doit aller par-dessus.
Tout d’abord grâce à l’article très éclairant de Kendra de Démodé Couture, j’ai ENFIN compris comment placer mon cul de Paris pour ne pas avoir l’air énorme tout en ayant une silhouette qui correspond bien à la silhouette XVIIIe. Il suffisait en fait de le placer sur les hanches et non à la taille comme je le faisais avant. Cela paraît sans doute évident, mais ça va mieux en le disant ! ^^
Ensuite la bonne et la mauvaise surprise du jour c’est que j’ai maigri, mais que du coup mon corset XVIIIe, qui n’était déjà pas très serrant, est maintenant franchement trop grand. J’avais l’intention de me faire un blanc corset piqué pour être plus à l’aise, mais du coup, il va falloir que je le fasse assez rapidement.
Pour le patron de ma polonaise, je tiens à remercier chaleureusement Heileen, la Costumière Hystérique, pour son article très intéressant sur les polonaises. Grâce aux planches de patrons tirés de The Cut of Women’s Clothes de Nora Waughn qu’elle a reproduites sur son blog, j’ai pu réaliser la toile de la mienne. Très exactement je me suis servie du patron du dos de la robe à l’anglaise en fourreau reproduite dans le Janet Arnold que j’ai agrandi à ma taille ainsi que du devant de la 2e planche reproduite par Heileen. Étant encore incapable de mouler un vêtement j’arrive assez bien, maintenant, à compiler des pièces de patrons différentes. Voici ce que ça donne pour le moment.
La forme du décolleté dos n’est pas satisfaisante : soit je recoupe les côtés pour que ce soit plus arrondi (mais dans ce cas mon corset dépasse dessous :-S), soit je rajoute quelques centimètres au centre, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre…
Et voilà le premier essayage avec jupon piqué. Je ne me suis pas encore occupée des manches coudées, chaque chose en son temps !
À part ce problème de décolleté au milieu dos, cette première toile me paraît plutôt satisfaisante. Qu’en pensez-vous ?