…mais c’est un peu pour vous dire que le blog reprend du service après un temps de silence. Je suis partie en vacances la semaine dernière, pendant lesquelles j’ai très légèrement avancé les smocks du pourtour de ma polonaise. De retour depuis samedi dernier et toujours en vacances (ô joie) je n’ai, par contre, pas foutu grand chose. Je suis un peu feignasse en ce moment, mais j’ai tout de même terminé l’ourlet du pourtour de ma polonaise en stand by depuis des mois. Il ne me restait qu’une petite portion à faire et ça a été l’occasion de tester un point utilisé au XVIIIe siècle et qui fait une finition beaucoup plus jolie. C’est Green Martha qui l’avait expliqué sur son blog. Je l’ai fait de mémoire donc peut-être pas exactement comme elle, mais en tout cas le résultat me satisfait beaucoup.
Si je me motive (et il va bien falloir que je m’y mette) je vais terminer mon corset 1880 rembourré cette semaine. Ensuite je voudrais faire de nouvelles modifications sur ma robe orange 1880 pour le challenge HSF de cette semaine. Après ça j’avoue que mes projets couture ne sont pas encore arrêtés, on verra ce dont j’ai envie. Il me reste quelques mois pour terminer ma polonaise, je continuerai certainement mon projet natural form saupoudré de broderie et de contemporain (si l’inspiration revient).
Depuis le temps que je les avais commencées, il était temps ! Elles ne ressemblent pas encore à des vraies poches du 18ème siècle, mais un jour j’atteindrai cet objectif. Pour le moment je suis satisfaite, et particulièrement de la 2e poche.
Inutile de dire que je n’aurai pas beaucoup d’occasion de les porter. 😉
Je reprends un peu le concept de Green Martha et de son « Jeudi à l’atelier » pour faire le point sur les projets en cours. Ce n’est pas que je ne fais rien en ce moment, mais la broderie, ça prend du temps.
Le projet sur lequel je bosse en ce moment c’est ma deuxième poche brodée. J’ai quand même pas mal avancé sur la broderie. Il faut que je termine la partie en symétrie donc moins de tâtonnements sur les couleurs. Je dirais à vue de nez que ça va me prendre encore maximum 6 heures de boulot.
Une fois la broderie finie il n’y aura plus qu’à monter ces poches. C’est assez rapide parce que je vais les coudre à la machine. Il n’y a que le biais de l’ouverture que je vais poser à la main.
Une fois cette poche finie je me remettrais doucement aux smocks du pourtour de ma polonaise. 1,30 mètre de smocks sont faits, le pourtour doit faire entre 5 et 6 mètres donc il reste du boulot. Avec cette chaleur, j’avoue que je ne suis pas très motivée pour travailler sur une polonaise en laine et un jupon piqué. Sur ce projet il me reste pleiiiiin de choses à faire. Je dois aussi terminer l’ourlet du pourtour du manteau de robe, faire la pièce d’estomac et me refaire un corset piqué XVIIIe parce que le mien ne me va plus. Ensuite pour parfaire la tenue, il « faudra » que je fasse un fichu et une coiffe à volants, et soyons fous, des bas brodés. Dans la mesure où pour 2014 j’aimerais m’atteler à un gros projet de robe à la française, je me laisse jusqu’à décembre pour terminer cette polonaise.
En parallèle de ça je voudrais reprendre ma robe 1880 (encore !). Je vous l’avais déjà signalé, mais j’ai l’intention d’en faire une robe de réception. Laura, la mariée qui avait acheté le tissu pour les robes de demoiselles d’honneur, m’a donné ses restes ce qui va me permettre de rajouter des ruchés. Je vais profiter de ce nouveau chantier sur cette robe pour me faire un corset piqué 1880 (de très jeune fille), une tournure en « crin » (comprendre : ce que je trouverai qui sera suffisamment rigide dans mes affaires) de la période Natural Form, et un jupon léger du soir plein de plis et de volants.
J’ai évidemment 15 000 autres projets, mais je vais me concentrer là-dessus pour le moment…
Je suis encore relativement débutante en broderie et je suis toujours en apprentissage perpétuel. Je suis particulièrement fascinée par les différentes broderies colorées du XVIIIe siècle et mon objectif est de réussir à reproduire les différentes sortes qui existent de manière suffisamment fidèle. J’avais commencé par une pièce d’estomac, qui ne me convenait pas suffisamment : la taille des motifs ne me paraissait pas suffisamment historique ni les points utilisés. Je me suis ensuite lancée dans la réalisation de poches brodées. La première est terminée depuis un bon moment (plus d’un an je crois), mais je n’en étais pas encore pleinement satisfaite : il me semble, en effet, qu’au XVIIIe, les couleurs ne se mélangent pas vraiment et sont placées en lignes superposées plutôt qu’en passé empiétant pour lequel j’avais opté. Vous pouvez aller jeter un œil au Pinterest de Sarah qui regorge de poches et de broderies XVIIIe.
Pour cette semaine de vacances au vert, j’ai donc décidé d’emmener ma 2e poche pour pouvoir enfin l’avancer et modifier par la même occasion le traitement de certaines fleurs qui ne me paraissaient pas suffisamment XVIIIe. Je tâtonne pas mal, mais je suis relativement satisfaite de ce que ça donne.
Vous remarquez que la broderie a pas mal tiraillé mon tissu et c’est lié à deux choses : je n’ai pas utilisé de tambour à broder (j’y reviendrai) et j’utilise deux brins de coton mouliné au lieu d’un seul. J’aimerais me procurer des aiguilles à broder beaucoup plus petites afin de n’utiliser qu’un seul brin de coton à broder et faire un travail plus fin et plus soigné. Pour ce qui est de l’utilisation d’un tambour à broder, il faut savoir qu’on ne brode pas de la même façon avec et sans. Avec un tambour, une seule main travaille et l’aiguille doit rentrer bien verticalement dans le tissu afin de ne pas le détendre. Sans on est beaucoup plus libre, on utilise ses deux mains pour broder et il y a un rapport plus « sensuel » à l’acte de broder qui me plaît davantage. Du coup pour les petites pièces, j’avoue que je préfère largement broder sans tambour, et puis j’aime bien quand le tissu joue un peu parce que ça fait « rustique ». En revanche pour l’habit à la française que je projette je tendrai mon tissu sur un métier sans quoi je ne m’en sortirai probablement pas (et puis un habit à la française brodé n’est pas vraiment censé faire « rustique »).
Après ce projet de poches, j’essayerai d’en faire d’autres tout en point de chainette, car cela me semble assez emblématique de la première moitié du XVIIIe siècle (à confirmer) et je trouve ça joli comme tout.
La dernière fois que je vous parlais de mon projet de polonaise 1777 et de jupon piqué, je m’interrogeais sur la façon dont j’allais ourler le pourtour du manteau de robe. Pour ne pas m’embêter je pensais mettre un biais écru (qui serait caché sur l’endroit par le ruché de smocks), mais je n’ai jamais rien vu de tel sur des costumes conservés. Cela ne m’a donc pas paru très historique et je n’avais pas très envie que l’on remarque le biais sur l’envers au niveau du retroussé ou sur le devant (comme le devant est très ballant). J’ai donc opté pour la solution longue qui consiste à rentrer les marges de couture de la doublure et du tissu extérieur à l’intérieur et à coudre l’ourlet (mais peut-on parler d’ourlet dans ce cas ?) à la main à petits points arrières.
Je ne suis pas particulièrement friande de la couture à la main. Je sais qu’en ce moment beaucoup de costumières se revendiquent de la couture à la main pour réaliser des costumes au plus près de la réalité historique, mais ce n’est pas mon cas. D’abord il faut reconnaître à la machine à coudre que cela va plus vite. De plus je fais davantage confiance à la machine pour la solidité des coutures de construction du vêtement (je ne connais pas beaucoup de points à la main et je crains que mes coutures ne soient pas très solides). Mes costumes sont donc majoritairement réalisés à la machine, mais je reconnais que la couture à la main reste la meilleure option pour ce qui est des finitions. Dans le cas qui m’intéresse ici (l’ourlet de mon manteau de robe à la polonaise) je sais que si j’avais piqué tout ça à la machine ça aurait bougé et aurait fait des petits pics à l’endroit des épingles en cassant une aiguille machine au passage. Parce que, oui, je pique à la machine sur les épingles. J’ai vraiment la flemme de bâtir et je ne le fais généralement que pour les fermetures éclair (en vêtement contemporain donc). Quitte à bâtir, je trouve qu’il vaut mieux directement coudre à la main.
Bref, la couture à la main est idéale quand on veut des finitions propres, ce que je voulais pour ma polonaise, ou quand on veut réaliser une décoration spécifique qui ne peut de toute façon pas être faite à la machine (par exemple les smocks en nid d’abeille). Outre ces avantages, il faut aussi noter, comme l’a récemment souligné Pia, que coudre à la main détend beaucoup plus que la couture à la machine et fait beaucoup moins mal au dos. Souvent les gens qui me voient faire des smocks s’extasient en disant que je suis patiente. En fait, non. Il ne s’agit pas de patience, c’est une activité simple, répétitive extrêmement relaxante. Pour moi la couture à la main et la broderie c’est un peu comme le dessin que je ne pratique plus : ça fait du bien ! Du coup j’ai continué mon nid d’abeille tout à l’heure. Petit à petit on avance…
Outre les 10 mètres de tissu à « smocker » je dois finir le manteau de robe : coudre du biais sur les emmanchure sur l’envers pour éviter l’effilochage et coudre du biais sur l’encolure. Je doute que l’option du biais à l’encolure soit historique et je m’interroge sur le façon dont les vêtements du XVIIIe étaient construits avec leur doublure. Comment faites-vous pour que vos encolures ne soient pas à cru ? Pour ma part je vais malgré tout opter pour le biais car je n’ai pas de marges de couture suffisantes pour un ourlet et cela ne se verra pas, ce qui est suffisant pour le niveau d’historicité que je vise. Il n’empêche j’aimerais bien pouvoir observer un vêtement d’époque pour voir comment c’est fichu…
J’ai eu un très long week end qui m’a permis de faire un peu de couture. Je dois dire qu’après un coup de mou, ça m’a fait plaisir de reprendre ma polonaise parce que je commence à vraiment avoir envie de la terminer.
J’ai donc presque fini les finitions sur le manteau de robe pour qu’il soit propre. Toutes les coutures ont été rentrées et cousues à petits points à la main, je dois encore poser du biais sur les emmanchures et sur le pourtour du manteau de robe. L’idée est de poser un biais couleur crème pour que l’envers de la polonaise soit vraiment d’une couleur contrastante plutôt que d’ourler le bord ce qui mettrait du bleu marine à l’intérieur. À dire vrai je n’ai aucune idée de la façon dont on montait les doublures et surtout dont on finissait les bords extérieurs et je doute très sincèrement que cela soit avec du biais. Je vois bien une autre option qui serait de rentrer les bords de la doublure et de la laine à l’intérieur et de le coudre à la main, mais j’ai peur que ce soit galère vu l’état actuel de ma doublure (parce que bien évidemment je ne fais rien dans le bon ordre). Bref, à l’heure où j’écris ces lignes je ne suis pas encore fixée…
J’ai aussi commencé le ruché de smocks qui sera cousu sur tout le pourtour de la polonaise. J’avoue que le temps que ça va me prendre me désespère un peu, mais je fais confiance à mon projet initial et je continue et je dois dire que ce que ça donne me plaît bien.
Pour cette polonaise, je profite beaucoup de l’aide d’Heileen, Green Martha et Audrey, qui répondent à mes questions et qui m’aident à avancer quand je bloque. Très récemment, Heileen a publié un article vraiment complet sur les robes à la polonaise, que je vous conseille de lire si vous voulez vous lancer dans un projet de ce genre. Suite à la publication de cet article j’ai eu un petit moment de déprime par rapport au patron que j’ai utilisé, qui n’est pas vraiment un patron de polonaise. J’ai donc voulu réessayer ma robe à la lumière des nouveaux éléments soulevés par Heileen.
Miraculeusement, il n’y a pas de pli disgracieux à la taille et je pense que c’est grâce à l’action combinée de deux éléments : j’ai pris le patron de dos d’une anglaise et non d’une polonaise et j’ai utilisé le devant d’une pièce de caraco à la polonaise ce qui fait que le devant est particulièrement ballant (alors que c’était pas franchement l’idée d’origine).
Il y a deux gros problèmes à cette robe : le tissu qui est trop lourd et trop mou et qui donc me tombe sur les épaules et se retrousse mal. Pour régler le problème du retroussé je vais suivre le conseil de Green Martha et mettre un peu de tulle à l’intérieur pour lui donner du gonflant. D’ailleurs ça tombe bien, je crois bien qu’il m’en reste en stock.
Le second problème c’est mon corset, qui est vraiment trop grand. Jugez vous-même, il ne tient rien du tout.
Pour que cette robe soit satisfaisante il va donc falloir que je me fasse un corset piqué assez rapidement. Je ne sais pas si je vous l’ai dit, mais je déteste coudre des corsets. Je ne sais jamais si la toile est correcte et la pièce finale n’est jamais vraiment à ma taille. Pour cette fois je vais faire en sorte que ce soit parfaitement ajusté (oui parce que je suis aussi une grosse maniaque de l’ajustement alors que je n’arrive jamais à ajuster correctement aucun de mes costumes).
Bref, comme vous le voyez il reste encore un sacré boulot, mais ça prend forme malgré tout…
L’approche du concours que je passe fin mai m’a contrainte à très fortement réduire (pour ne pas dire arrêter) ma production couturière ces dernières semaines. J’ai donc peu à vous montrer, même si le projet de polonaise va finir par aboutir (on y croit !).
Je suis toujours en train de rentrer les coutures sur l’envers du manteau de robe pour que ce soit bien propre (et ça prend quand même un sacré bout de temps).
Quand ce sera fini je commencerai les smocks du pourtour. Sinon j’ai commandé mes premières chaussures XVIIIe chez American Duchess, une société américaine qui crée des chaussures historiques, qui sont, paraît-il très confortables. J’ai reçu les miennes il y a peu. Elles me vont, il ne me restera plus qu’à les assortir à ma tenue.
Voilà, c’est à peu près tout pour le projet de polonaise et ça risque de ne pas beaucoup plus avancer d’ici fin mai.
Après le jupon piqué, il était temps de se mettre au manteau de robe à la polonaise qui doit aller par-dessus.
Tout d’abord grâce à l’article très éclairant de Kendra de Démodé Couture, j’ai ENFIN compris comment placer mon cul de Paris pour ne pas avoir l’air énorme tout en ayant une silhouette qui correspond bien à la silhouette XVIIIe. Il suffisait en fait de le placer sur les hanches et non à la taille comme je le faisais avant. Cela paraît sans doute évident, mais ça va mieux en le disant ! ^^
Ensuite la bonne et la mauvaise surprise du jour c’est que j’ai maigri, mais que du coup mon corset XVIIIe, qui n’était déjà pas très serrant, est maintenant franchement trop grand. J’avais l’intention de me faire un blanc corset piqué pour être plus à l’aise, mais du coup, il va falloir que je le fasse assez rapidement.
Pour le patron de ma polonaise, je tiens à remercier chaleureusement Heileen, la Costumière Hystérique, pour son article très intéressant sur les polonaises. Grâce aux planches de patrons tirés de The Cut of Women’s Clothes de Nora Waughn qu’elle a reproduites sur son blog, j’ai pu réaliser la toile de la mienne. Très exactement je me suis servie du patron du dos de la robe à l’anglaise en fourreau reproduite dans le Janet Arnold que j’ai agrandi à ma taille ainsi que du devant de la 2e planche reproduite par Heileen. Étant encore incapable de mouler un vêtement j’arrive assez bien, maintenant, à compiler des pièces de patrons différentes. Voici ce que ça donne pour le moment.
La forme du décolleté dos n’est pas satisfaisante : soit je recoupe les côtés pour que ce soit plus arrondi (mais dans ce cas mon corset dépasse dessous :-S), soit je rajoute quelques centimètres au centre, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre…
Et voilà le premier essayage avec jupon piqué. Je ne me suis pas encore occupée des manches coudées, chaque chose en son temps !
À part ce problème de décolleté au milieu dos, cette première toile me paraît plutôt satisfaisante. Qu’en pensez-vous ?
Parce que mieux vaut tard que jamais, j’ai commencé, la semaine dernière, la 2ème poche XVIIIe brodée à la main, que j’avais mise en stand by. J’ai dû terminer la 1ère autour du printemps 2012, si je termine celle-ci pour la fin mai (la journée Grand Siècle de Vaux-le-Vicomte) ce sera très bien.
Bon pour le moment l’avancée n’est pas fulgurante, mais c’est déjà bien.
Je vais faire quelques modifications au niveau des morceaux en peinture à l’aiguille en fonction de ce que j’ai pu observer dernièrement sur les broderies XVIIIe, mais les couleurs seront les mêmes.
Sinon j’ai commencé à dessiner le patron de ma robe à la polonaise, mais je n’ai pas eu le courage de faire une première toile. Si je suis réaliste, je pense que je devrais pouvoir finir une toile correcte le week end prochain.
le jupon piqué est TERMINÉ. Bon, il reste encore l’ourlet à faire et je pense que je vais le faire à la main sinon ça ne va pas être très joli. Mais c’est une bonne chose, je vais enfin pouvoir reprendre une vie normale et commencer le manteau de robe à la polonaise (mais pas tout de suite, là je fais une pause).
Le jupon est porté avec un cul de Paris. J’en avais fait un il y a un moment, mais il n’est pas terrible, donc il faudra peut-être que je m’y recolle, mais pour l’instant je m’en contente. Du coup comme le volume est plus important à l’arrière qu’à l’avant, je vous montre une astuce pour que le dos de la jupe ne descende pas moins bas. Je n’ai rien inventé, je me suis inspirée du patron de jupe piquée du Janet Arnold. Si vous vous souvenez bien, tous mes panneaux de jupe ont exactement les mêmes dimensions. Ce qui change c’est que j’ai monté le devant et le dos sur deux empiècements de taille différente : l’empiècement dos ménage de la place au cul de Paris.
L’empiècement est ensuite monté à l’aide de plis sur la ceinture.
J’ai fait un essayage vite-fait sans corset pour voir comment le jupon tombe et ça fait un volume assez incroyable. Inutile de dire que ce n’est pas franchement amincissant.
Ce qui est un peu ennuyeux (et trompeur sur les photos) c’est que la partie basse du jupon piquée à la main n’est pas très visible, ça dépend vraiment des reflets. Et j’avoue que passer trois mois à faire un dessin compliqué pour qu’il ne se voie pas, c’est un peu énervant. Cela dit ça ressort bien sur les photos, heureusement !
EDIT : J’avais oublié que je voulais faire la fiche technique du projet, du coup la voici :
Historicité : environ 90%. Je me suis servie d’un patron et de motifs historiques, et la moitié du projet a été réalisé à la main.
Tissus : soie sauvage pour l’endroit et coton pour l’envers. A priori les jupons piqués au XVIIIe était souvent fait dans du satin de soie, et le rendu me semble assez similaire.
Prix des matériaux : 30€ pour le coupon de soie, 10€ pour la doublure, 20€ pour le molleton et environ 15€ pour le fil, ce qui nous fait un total de 75€ (et je peux vous dire que si jamais je le vends, le prix sera BEAUCOUP plus élevé).
Nombre d’heures de travail : environ 7h à la machine contre environ 120h de piquage à la main (sachant que je n’ai pas encore fait l’ourlet à la main…)