Bonjour à toutes et tous, j’espère que vous avez passé un bon week-end (qui n’est d’ailleurs peut-être pas terminé) ! Pour ma part, j’ai pas mal cousu et je suis assez contente de l’avancée.
Premièrement, vendredi dernier, j’ai terminé la première étape de mon tablier 1880. Je n’ai pas encore commencé à le décorer, mais il est utilisable en l’état. Je ferai un post à son sujet un peu plus tard dans la semaine pour le Historical Sew Monthly.
Sinon hier j’ai commencé à découdre la jupe en soie sauvage de ma tournure western pour pouvoir la recouper selon un patron historique. Que ce tissu est agréable à toucher ! Il va falloir que je réfléchisse assez précisément au plan de coupe pour garder une circonférence en bas de 3 mètres (en fait après relecture de mon article sur les toilettes de jour en 1880, les jupes font 2m20 de large). J’espère que ce sera réussi et que je ne regretterai pas d’avoir détruit cette jupe…
En ce moment ma motivation est sans limites et j’ai vraiment envie d’avoir enfin une tenue complète 1880 terminée. C’était assez frustrant de ne pas pouvoir faire d’essayage correct avec mon tablier parce que je n’ai aucune tenue pour porter dessous. Du coup, je vais enchaîner avec une robe de jour d’après un modèle de La Mode Illustrée de 1880.
Il me reste un (voire deux) coupon(s) du coton à carreaux qui m’avait servi à faire ma robe Regency. D’un point de vue matière, ce n’est pas le choix idéal, mais économies de tissu obligent. J’espère qu’il me reste plutôt 6 mètres que 3 parce que sinon les possibilités risquent d’être très limitées, je vais regarder ça cette semaine. Je pense que du coup ce projet pourra très bien rentrer dans le cadre du challenge de juin « Out of your comfort zone » puisque je n’ai jamais cousu de robe 1880. Si je carbure je pourrai même peut-être faire aussi ce que j’avais initialement prévu : retailler une sortie d’opéra 1880 d’après un patron historique.
Voilà pour les avancées du week-end, ce qui ne me paraît quand même pas mal. Et vous, vous avez bien cousu ce week-end ?
Cette semaine étant beaucoup moins chargée que les précédentes, j’ai pu pas mal coudre hier (et je compte bien continuer aujourd’hui). J’ai donc pu terminer les bretelles de mon corset 1880, ce qui fait qu’il est presque terminé (il ne me reste plus qu’à faire le rembourrage des fesses et des hanches).
Les bretelles sont réalisées dans deux morceaux du même tissu blanc (ou en tout cas qui lui ressemble beaucoup) qui prennent en sandwich de la bourre (de polyester je pense). Contrairement au corset, les bretelles ne sont pas piquées (parce que j’avais la flemme), elles sont terminées par du biais découpé dans le même tissu.
L’idée était de faire des bretelles amovibles si jamais je dois les enlever pour porter avec un corsage plus décolleté par exemple. J’ai donc cousu 4 boutons (en plastique à effets corne – je crois) sur le corset et cousu des boutonnières à chaque extrémité de mes bretelles. Je ne suis pas satisfaite de la qualité du point de boutonnière de ma machine à coudre (et avec plusieurs épaisseurs c’est souvent galère) du coup j’ai brodé les boutonnières à la main. C’est la première fois que je le faisais et j’ai eu beaucoup de mal à faire quelque chose de régulier, mais je pense que ça remplira son office d’empêcher le tissu de s’effilocher. Pour le fun j’ai vaguement brodé des petits motifs de « flossing » (quel est l’équivalent français de ce mot ?) sur l’avant des bretelles, mais bon, c’est un peu gadget et pas très réussi.
Je précise aussi que ça fait plusieurs fois que vous voyez des photos de ce corset avec ce laçage moisi : ce n’est pas définitif, c’est juste que je n’ai toujours pas acheté de lacet correct. En revanche je pense que je vais garder le concept de laçage en deux parties pour laisser la taille libre de tout nœud et pouvoir plus facilement ajuster le serrage (en général je sers « pas mal » en haut et beaucoup moins en bas – j’ai beaucoup de mal avec les vêtements qui me compriment et sur le ventre c’est encore pire).
Voilà, maintenant on attaque avec le tablier 1880 (et peut-être une jupe en soie)…
Bonjour à toutes et tous ! Ce week-end, j’ai pas mal travaillé donc pas vraiment eu le temps de coudre, mais je me suis plus sérieusement penchée sur mon projet de tablier 1880 pour ma participation au challenge n°5 « Practicality » du Historical Sew Monthly. J’ai finalement fait mon choix de tissu, qui ne me convient pas tellement, mais qui me paraît plus en adéquation avec un tablier de garde-robe bourgeoise que l’autre.
J’ai aussi épluché mon intégrale de 1880 de la Mode Illustrée pour y trouver toutes les occurrences de tabliers, que j’ai photographiées et que je me propose de partager avec vous (désolée, la plupart des photos sont floues – je vois un peu flou et j’ai BEAUCOUP de mal à faire la mise au point sur un petit écran d’appareil photo).
Sur toute l’année 1880 il n’y a qu’une seule occurrence de tablier avec des bretelles (qualifié de « tablier de ménage« ), les autres modèles n’ayant qu’un petit plastron à épingler sur le corsage. Les modèles plus petits sont également beaucoup plus ornés et me paraissent davantage appropriés à une garde-robe bourgeoise : en gros ça m’a l’air d’être un tablier d’intérieur qui ne sert pas à grand chose, tandis que les tabliers à bretelles ont vraiment un aspect pratique pour faire le ménage ou la cuisine (un patron de tablier de cuisine à bretelles est reproduit dans le volume 2 de Fashion of the Gilded Age). Pour ma part et compte tenu du tissu à ma disposition (même s’il n’est pas approprié parce qu’il me faudrait quelque chose de plus fin) je vais plutôt opter pour un petit tablier avec plastron à épingler, qui me paraît mieux convenir à la garde-robe bourgeoise que je vise (je ferai aussi, plus tard, un tablier de cuisine et/ou de ménage quand j’aurai le tissu approprié).
Je vous parlerai décoration des tabliers quand il sera temps pour moi de me pencher sur la question. 😉
On va mettre ça sur le compte du mois de mai, mais je sens que la régularité de publications que j’avais réussi à mettre en place est en train de partir à vau-l’eau. Déjà mon mois de mai est assez chargé et je passe beaucoup plus d’heures à la bibliothèque que d’heures à coudre en ce moment et puis les jours fériés cassent mon rythme (alors que je ne travaille pas, le comble !). Pourtant en ce moment j’ai envie de coudre et de faire avancer des projets, mais je manque un peu de temps.
Aujourd’hui je réalise qu’on est déjà le 15 mai et qu’il serait peut-être temps que je me mette à mon tablier pour le challenge practicality, mais je ne suis toujours pas décidée sur le tissu que je vais utiliser.
En attendant que je fasse mon choix (et il serait peut-être temps que je le fasse), j’essaye de finir (enfin !) mon corset piqué 1880. Malheureusement j’avance au ralentis et pour le moment je n’ai fait qu’une bretelle (et je me suis aperçue aujourd’hui que j’avais oublié de faire un essai avant de poser le biais donc je prie pour qu’elle ne soit pas trop longue). C’est sûr qu’il y a plus glorieux comme avancée couture, mais pendant les prochaines semaines j’ai peur de ne pas avancer beaucoup plus vite.
Voilà pour ce « vendredi à l’atelier » (vous allez voir que je vais vous faire tous les jours de la semaine). J’espère que vous profitez bien de ce week-end prolongé si vous faites le pont. À très bientôt (pour un corset fini j’espère) !
En fait de dimanche à l’atelier c’est plutôt un « la semaine dernière à l’atelier » parce que mon week-end a été tellement occupé que je n’ai même pas pu envisager de faire un peu de couture. Pourtant en ce moment je suis plutôt motivée.
J’ai donc coupé les bretelles de mon corset piqué 1880 que je dois maintenant coudre et broder. Il ne me restera plus ensuite qu’à coudre des petits sacs de rembourrage sur les hanches à l’intérieur du corset et celui-ci sera enfin terminé (il serait temps non ?).
J’ai également fait le point sur mes tissus en stock pour mon tablier 1880 du challenge « Practicality » (en manquant me faire tomber une boîte de tissu sur la tête). Je ne suis pas très satisfaite de ce que j’ai à disposition et j’hésite à utiliser soit :
un reste de coupon de coton blanc à rayures ajouré (le même que mon chemisier style 1900), mais ce n’est pas optimal.
deux vieux morceaux de nappe blanche à motifs losange (très discrets) qui sortent de je ne sais où, mais qui viennent d’une grand-mère (la mienne ou une autre, mystère ?). Le problème de cette option c’est que vu le tombé du tissu et le fait qu’il ne se chiffonne pas je suis presque sûre que c’est de la viscose ou un truc du style. L’avantage par contre c’est que le tissu est plus épais, ne craint rien, et pourra vraiment faire office de tablier (et c’est ce qu’on lui demande).
Bref je ne suis pas encore vraiment décidée. Sinon j’ai fait une petite expérience sur mon reste de lin orange (trop peu pour un tablier) que j’ai fait tremper un long moment dans de l’eau javelisée, pour voir ce que ça donnait, et qui en est sorti presque à l’identique (la couleur a un peu dégorgé, mais à peine).
En ce moment mon envie est de me faire une toilette de bal 1880, mais le modèle que j’ai en tête risque de ne pas convenir au stock de tissus que j’ai (et on se rappelle que je n’achète plus de tissus avant d’avoir écoulé tout ça !), donc je vais peut-être plutôt partir sur une tenue de plage (très inspirée d’une robe conservée à Galliera et exposée lors de l’expo parisienne L’impressionnisme et la mode) ou alors ma robe de visite en moire chocolat puisque j’en ai 10 mètres (de mémoire).
J’ai aussi eu une idée géniale (oui je me lance des fleurs) : je ne sais pas si vous vous rappelez cette jupe en soie réalisée il y a une éternité pour porter avec une tournure pas histo du tout ?
Et bien, si j’ai vendu le haut de la tournure il y a un moment, la jupe, elle, est toujours en ma possession et m’avait demandé un sacré paquet de temps à cause de tous ces plis. Or, son avantage considérable, même si elle n’est pas histo, c’est que le panneau de trois mètres n’est pas coupé : je n’ai qu’à démonter la ceinture, repasser les plis, découdre les bandes de plis et de dentelles et recouper la jupe d’après un patron historique 1880, puis je n’aurai qu’à recoudre dessus les plis et dentelles. Est-ce que cette idée n’est pas merveilleuse ? Personnellement elle m’a mise en joie. ^^ Bon, pour le moment je n’ai aucune idée d’à quoi pourra servir cette jupe, mais on a toujours besoin d’une jupe en soie, non ? 😉
Je suis un peu en retard pour faire cet article (la date butoir du 3e challenge du Historical Sew Monthly était le 31 mars), mais j’ai terminé ma chemise 1880 mercredi avec seulement un jour de retard. Elle m’a finalement demandé pas mal de temps parce que j’ai tenu à faire des finitions très soignées à la main. Je me ferai probablement d’autres chemises si je suis amenée à porter ces costumes en sorties costumées (d’expérience c’est quand même plus agréable de mettre une chemise propre sous son corset quand on a bien transpiré dedans la veille), mais je sais que ce ne sera pas pour tout de suite. Je voulais donc que ce premier modèle de chemise puisse aussi bien convenir pour porter sous une robe de jour montante qu’une robe de soirée décolletée et ait des finitions très propres à la fois pour que ce soit le plus agréable possible au toucher et pour que ça ne risque pas de s’effilocher lors d’éventuels passages en machine. Et puis c’est mieux quand c’est propre, non ?
J’ai utilisé un patron reproduit dans le Fashion of the Gilded Age T.1 de Frances Grimble « Chemise with narrow shoulders » de 1883 et j’ai suivi les instructions tirée du même magazine de mode de 1883, Complete Guide to Ladies’ Garment Cutting. Dans ces instructions il était indiqué que deux mesures étaient importantes : l’écartement des épaules et la longueur de la chemise (qui si j’ai bien compris doit arriver aux genoux). En partant de là j’ai suivi d’instinct les mesures indiquées sur le patron miniature qui n’est pas à l’échelle (notez que je ne suis pas sûre d’avoir bien compris le sens des indications chiffrées sur le patron, mais j’ai l’impression que le résultat correspond pas mal à ce que ça devrait être).
La chemise est réalisée dans un voile de coton (possiblement mélangé, mais je ne saurais vraiment le dire) que j’avais eu dans un coupon d’1,50 mètre il y a quelques années je crois. Elle est constituée de 6 morceaux : le devant et le dos (tous deux coupés dans la pliure du tissu) et 4 goussets sur les côtés, qui constituent, selon le Complete Guide to Ladies’ Garment Cutting, l’élément fondamental qui donne à la chemise de cette période sa forme adéquate.
D’un point de vue couture, j’ai fait toutes les coutures de montage de la chemise à la machine, mais le tissu étant très fin, ça a pas mal tiré les fils ce qui m’a beaucoup agacée. Le résultat est donc moins net que ce que j’aurais voulu. Les emmanchures et l’encolure ont été ourlées à la main, et j’ai également rabattu toutes les coutures intérieures à la main (pour que ce soit propre et doux). L’ourlet au bas de la chemise ainsi que les plis religieuses (ajoutés de ma propre initiative parce que j’aime les plis) ont également été cousus à la main pour éviter le massacre que je pressentais avec ce tissu. L’entre-deux et la dentelle utilisés à l’encolure sont anciens et ont été cousus à petits points après avoir été nettoyés. J’aurais préféré avoir dans mon stock une bordure de dentelle anglaise (beaucoup de modèles sont reproduits dans mes Mode Illustrée de 1880), mais j’ai fait avec ce que j’avais et qui ne me semble pas si mal.
Je suis super contente de cette chemise qui est trèèèès fine et trèèèès agréable à porter. Malheureusement j’ai utilisé plus de tissu que ce à quoi je m’attendais et je crains de ne pas en avoir assez pour faire un pantalon coordonné. Si je n’en ai pas assez je recyclerai les chutes en fichu brodé.
La fiche technique en anglais :
What the item is: 1883 chemise The Challenge: #3 stashbusting Fabric: cotton voile Stashed for how long?: I really don’t know but possibly 2 years for the cotton fabric. Vintage lace and white work since 1 year. Pattern: chemise with narrow shoulders in Fashion of the Gilded Age from Frances Grimble
Year: 1883
Notions: white thread (cotton and polyester), vintage lace and whitework, satin ribbon.
How historically accurate is it? As much historical as possible so I’ll say 90 % accurate.
Hours to complete: around 10 hours
First worn: not worn yet
Total cost: 0 € in 2015.
Voilà pour la chemise ! Il a fallu que je me force un peu pour m’y mettre, mais je suis vraiment très contente du résultat et surtout d’avoir enfin terminé quelque chose (ça fait combien de temps que je n’avais rien terminé ?) !
Sinon il n’y aura pas de dimanche à l’atelier cette semaine, tout simplement parce que je ne serai pas chez moi, mais je vais essayer de vous poster, en début de semaine prochaine, ma critique de l’expo « Déboutonner la mode », que j’ai vu jeudi. Je vous souhaite un bon week-end.
J’ai un peu de retard pour publier cet article (en fait là vous devriez vous attendre à un « dimanche à l’atelier »), la raison en est que j’ai dû pas mal travailler ces 4 derniers jours et la couture est franchement passée à la trappe. J’avais pour objectif de terminer cette semaine le premier jet de mon projet de thèse pour pouvoir l’envoyer à des directeurs et directrices de recherche potentiels. Ce fut laborieux, mais j’ai atteint mon objectif, je vais donc pouvoir attaquer le défi couture du mois de mars. L’objectif : faire quelque chose avec ce qu’on a en stock. Or, comme toute couturière (ou couturier) qui coud depuis maintenant quelques années, j’ai l’embarras du choix ! Des tissus achetés pour des projets pas encore réalisés, j’en ai plein (encore que je suis très raisonnable comparée à d’autres qui se reconnaîtront) et j’ai maintenant suffisamment de stock de mercerie pour n’avoir pas besoin d’acheter de nouvelles choses en permanence. Le plus simple reste quand même de s’attaquer à quelque chose de blanc, et il se trouve que j’ai besoin de me coudre des dessous 1880 corrects depuis très longtemps (oui, j’ai employé le mot « besoin », carrément…).
Il y a maintenant quelques années j’ai acheté un coupon soldé d’un voile de coton (?) blanc, très fin et transparent qui fera parfaitement l’affaire. Le truc qui m’ennuie un peu c’est que je ne sais pas si c’est vraiment du coton, mais il faudra bien faire avec. Il me semble qu’il y a des techniques pour savoir de quelle fibre il s’agit, mais je ne les connais pas (et je pourrais demander à Google, mais j’ai peur de savoir : oui, je sais, c’est con).
Bref, je pars sur la réalisation d’une chemise et d’une paire de pantalon dont les patrons sont reproduits dans le Fashion of the Gilded Age Vol.1 (oui, j’aime ce livre). Question décoration je vais rester sur quelque chose de très simple à base de plis et éventuellement d’une petite dentelle anglaise (si j’en trouve une dans mon stock). Je vais peut-être aussi me faire plaisir et me broder un petit chiffre sur la chemise ou une petite bordure. Je ne sais pas encore…
Voilà, il n’y a plus qu’à laver le tissu et couper les patrons…
I am a bit late this month but here is my entry for the Blue Challenge.
La dernière fois que je suis allée au marché Saint-Pierre, je suis tombée sur une super bonne affaire : deux coupons de coton à carreaux (6 mètres) pour 12 €. Je ne savais pas tellement ce que j’allais faire avec, mais je me suis dit qu’il ne fallait pas que je rate cette occasion.
Last time I did go to the fabric shop in Paris (several months ago), I found 6 meter of plaid cotton fabric for 12 €. I didn’t know at this time what to do with it but I bought it, it is pretty rare to find good cotton so cheap.
Lorsque le programme du Historical Sew Monthly a été dévoilé et que le 2e challenge était la couleur bleue, je me suis dit que j’allais faire quelque chose de ce coton, mais quoi ? Au début j’envisageais de faire une robe de jour 1830, mais après quelques recherches je me suis rendue compte que le motif des petits carreaux ne paraissait pas tellement adapté et je suis donc partie à la recherche d’autres inspirations. Grâce à Audrey j’ai découvert cette photographie des années 1850 d’une malade hystérique qui m’a vraiment tapée dans l’œil. Mon choix était donc fait : faire une tenue 1850 plus populaire.
When Leimomi announced the program of the HSM and the blue challenge I dedided to use this fabric. First I thought of sewing a 1830 day dress but the checks seemed to small for 1830 so I looked for other inspiration. Audrey made me discover this photograph of the years 1850 and I fell in love with it. Thus, I decided to sew basically this dress : a popular worker dress in 1850.
J’ai fait quelques recherches pour que ce projet soit le plus historique possible. J’ai donc relu le livre de Nathalie Harran, La femme sous le Second Empire, qui présente 4 costumes populaires et qui est vraiment intéressant, les livres de Janet Arnold, qui m’ont permis de me faire une meilleure idée de la construction des jupes de cette époque (je voulais notamment avoir une idée de comment était montée la doublure si une doublure existait). J’ai ensuite essayé de trouver des photos et des costumes d’époque épinglés sur Pinterest pour voir de vrais modèles de costumes a priori populaires.
I made some research because I wanted my project as accurate as possible. I re-read the book from Nathalie Harran, La femme sous le Second Empire, where she describes 4 working class costumes, and the books from Janet Arnold to verify the construction of the 1850 skirt (especially the lining). Then I found some examples on Pinterest.
Pour le challenge de février, j’ai décidé de ne faire que la jupe et de finir le haut pour un autre challenge un peu plus tard. Le tissu de la jupe, je l’avais dans mon stock, mais ce qui m’a posé problème ça a été de trouver du tissu pour la doublure de la jupe. J’ai fouillé dans mes chutes et j’ai trouvé plusieurs toiles de coton pouvant convenir que j’ai donc assemblées pour que cela corresponde à mon pan de jupe, technique à la fois économique et qui me semble en plus très plausible historiquement parlant.
To have time for this february challenge I dedided to sew only the skirt and I will finish the bodice of the dress later. I didn’t have enough fabric for the lining so I dedided to make some patchwork with pieces of cotton in my stash. This choice was economical AND accurate.
D’un point de vue patron, il s’agit très simplement d’un grand rectangle de 3 mètres (j’aurais pu, si j’avais eu du courage, faire des découpes en rectangles pour donner l’impression d’une jupe coupée au plus juste pour faire des économies de tissus pour que ça colle à la classe sociale, mais j’ai eu un peu la flemme), plissé à la taille par de petits plis canons fixés à une ceinture. Les pans de jupe et de doublure ont été plissés ensembles et fixés à la ceinture à la main, et l’ourlet en bas de la jupe a également été réalisé à la main. Les grandes coutures ont été réalisées à la machine.
The pattern is very simple, it’s a long rectangle of 3 meter. Skirt and lining were pleated together by hand (« plis canons » or « tuyaux d’orgue » in french). The belt is also handsewn. The long sides are machine sewn.
La jupe fermera sur le devant à l’aide d’un crochet, ce qui me permettra d’avoir un accès direct à la poche que j’intégrerai sur le futur jupon et aussi de m’habiller plus facilement toute seule. Je suis plutôt satisfaite du look général de cette première partie de costume et j’espère que je réussirai à ajouter proprement le corsage de la robe. Affaire à suivre… 😉
The skirt will be attached at the front with a hook. There will be an opening to reach the pocket that I will add in my future petticoat. I am pretty happy with this first part of my dress and I hope the bodice will be successful. To be continued… 😉
La fiche technique : The Challenge: #2 Blue Fabric: 3 meter of plaid cotton fabric + several cotton fabrics for the lining Pattern: drafted by me (a 3m long rectangle) Year: around 1850 Notions: basically blue thread and that’s it How historically accurate is it? I hope as much accurate as possible. I don’t do reenacting but it is my goal for this costume. Hours to complete: around 8 hours, maybe more. First worn: not worn yet Total cost: 6€
Bonjour à toutes et à tous ! Partie en week-end à la campagne (d’où, en toute honnêteté, je n’avais pas du tout envie de rentrer) j’ai un peu avancer sur ma jupe 1850 pour le challenge de février du Historical Sew Monthly. Bon, je suis un peu en retard, mais je devrais avoir terminé la jupe d’ici mercredi et faire un long post bilingue sur le sujet.
J’avais fait mes plis canons la semaine dernière et je n’avais donc plus qu’à les fixer sur la ceinture (qui me servira aussi à fixer le corsage, puisque je réalise une robe). J’ai un peu galéré pour obtenir le rendu que je voulais et je ne sais pas tellement si la technique que j’ai utilisée est la bonne (j’ai fixé à la main l’avant et l’arrière des plis sur la ceinture), mais en tout cas, le résultat me convient. Si tout va bien, je termine la jupe ce soir.
Après avoir lancé une question, sur ma page Facebook, sur l’historicité de mon tissu bleu à carreaux pour une robe de jour 1830, j’ai changé mon fusil d’épaule et fait quelques recherches ce week-end.
Pour le challenge « Blue » de la semaine prochaine je voulais utiliser un coton à carreaux bleus et bruns, mais je ne savais pas tellement pour quoi opter. Finalement, grâce à votre aide (et notamment celle d’Audrey d’En-robée) j’ai décidé de coudre une robe de classe populaire en 1850. Je vous en parlerai plus en détails dans un post dédié, mais l’idée est de faire une robe d’une seule pièce, la plus historiquement crédible possible dans son patron, sa construction et même sa doublure.
Je suis partie d’une photo qu’Audrey m’a fait découvrir (ici) et j’ai voulu faire quelques recherches complémentaires pour avoir une idée de comment la faire. Je confesse que j’avais complètement oublié que j’avais dans ma bibliothèque le super livre de la Dame d’Atours, La femme sous le Second Empire, pourtant il m’a été plutôt utile puisque dans ce livre sont décrits 4 costumes populaires à différents niveaux de pauvreté (les informations sur les costumes populaires étant, je trouve, assez difficile à dénicher).
Après avoir fait le point sur le patron de la jupe grâce au livre de Janet Arnold, j’ai découpé mon pan de tissu ainsi que les différentes pièces qui composeront la doublure.
Je n’ai donc pas énormément cousu, mais quand même un peu.
Et vous, vous avez fait quoi ce dimanche à l’atelier ?