J’ai un peu de retard pour publier cet article (en fait là vous devriez vous attendre à un « dimanche à l’atelier »), la raison en est que j’ai dû pas mal travailler ces 4 derniers jours et la couture est franchement passée à la trappe. J’avais pour objectif de terminer cette semaine le premier jet de mon projet de thèse pour pouvoir l’envoyer à des directeurs et directrices de recherche potentiels. Ce fut laborieux, mais j’ai atteint mon objectif, je vais donc pouvoir attaquer le défi couture du mois de mars. L’objectif : faire quelque chose avec ce qu’on a en stock. Or, comme toute couturière (ou couturier) qui coud depuis maintenant quelques années, j’ai l’embarras du choix ! Des tissus achetés pour des projets pas encore réalisés, j’en ai plein (encore que je suis très raisonnable comparée à d’autres qui se reconnaîtront) et j’ai maintenant suffisamment de stock de mercerie pour n’avoir pas besoin d’acheter de nouvelles choses en permanence. Le plus simple reste quand même de s’attaquer à quelque chose de blanc, et il se trouve que j’ai besoin de me coudre des dessous 1880 corrects depuis très longtemps (oui, j’ai employé le mot « besoin », carrément…).
Il y a maintenant quelques années j’ai acheté un coupon soldé d’un voile de coton (?) blanc, très fin et transparent qui fera parfaitement l’affaire. Le truc qui m’ennuie un peu c’est que je ne sais pas si c’est vraiment du coton, mais il faudra bien faire avec. Il me semble qu’il y a des techniques pour savoir de quelle fibre il s’agit, mais je ne les connais pas (et je pourrais demander à Google, mais j’ai peur de savoir : oui, je sais, c’est con).
Bref, je pars sur la réalisation d’une chemise et d’une paire de pantalon dont les patrons sont reproduits dans le Fashion of the Gilded Age Vol.1 (oui, j’aime ce livre). Question décoration je vais rester sur quelque chose de très simple à base de plis et éventuellement d’une petite dentelle anglaise (si j’en trouve une dans mon stock). Je vais peut-être aussi me faire plaisir et me broder un petit chiffre sur la chemise ou une petite bordure. Je ne sais pas encore…
Voilà, il n’y a plus qu’à laver le tissu et couper les patrons…
I am a bit late this month but here is my entry for the Blue Challenge.
La dernière fois que je suis allée au marché Saint-Pierre, je suis tombée sur une super bonne affaire : deux coupons de coton à carreaux (6 mètres) pour 12 €. Je ne savais pas tellement ce que j’allais faire avec, mais je me suis dit qu’il ne fallait pas que je rate cette occasion.
Last time I did go to the fabric shop in Paris (several months ago), I found 6 meter of plaid cotton fabric for 12 €. I didn’t know at this time what to do with it but I bought it, it is pretty rare to find good cotton so cheap.
Lorsque le programme du Historical Sew Monthly a été dévoilé et que le 2e challenge était la couleur bleue, je me suis dit que j’allais faire quelque chose de ce coton, mais quoi ? Au début j’envisageais de faire une robe de jour 1830, mais après quelques recherches je me suis rendue compte que le motif des petits carreaux ne paraissait pas tellement adapté et je suis donc partie à la recherche d’autres inspirations. Grâce à Audrey j’ai découvert cette photographie des années 1850 d’une malade hystérique qui m’a vraiment tapée dans l’œil. Mon choix était donc fait : faire une tenue 1850 plus populaire.
When Leimomi announced the program of the HSM and the blue challenge I dedided to use this fabric. First I thought of sewing a 1830 day dress but the checks seemed to small for 1830 so I looked for other inspiration. Audrey made me discover this photograph of the years 1850 and I fell in love with it. Thus, I decided to sew basically this dress : a popular worker dress in 1850.
J’ai fait quelques recherches pour que ce projet soit le plus historique possible. J’ai donc relu le livre de Nathalie Harran, La femme sous le Second Empire, qui présente 4 costumes populaires et qui est vraiment intéressant, les livres de Janet Arnold, qui m’ont permis de me faire une meilleure idée de la construction des jupes de cette époque (je voulais notamment avoir une idée de comment était montée la doublure si une doublure existait). J’ai ensuite essayé de trouver des photos et des costumes d’époque épinglés sur Pinterest pour voir de vrais modèles de costumes a priori populaires.
I made some research because I wanted my project as accurate as possible. I re-read the book from Nathalie Harran, La femme sous le Second Empire, where she describes 4 working class costumes, and the books from Janet Arnold to verify the construction of the 1850 skirt (especially the lining). Then I found some examples on Pinterest.
Pour le challenge de février, j’ai décidé de ne faire que la jupe et de finir le haut pour un autre challenge un peu plus tard. Le tissu de la jupe, je l’avais dans mon stock, mais ce qui m’a posé problème ça a été de trouver du tissu pour la doublure de la jupe. J’ai fouillé dans mes chutes et j’ai trouvé plusieurs toiles de coton pouvant convenir que j’ai donc assemblées pour que cela corresponde à mon pan de jupe, technique à la fois économique et qui me semble en plus très plausible historiquement parlant.
To have time for this february challenge I dedided to sew only the skirt and I will finish the bodice of the dress later. I didn’t have enough fabric for the lining so I dedided to make some patchwork with pieces of cotton in my stash. This choice was economical AND accurate.
D’un point de vue patron, il s’agit très simplement d’un grand rectangle de 3 mètres (j’aurais pu, si j’avais eu du courage, faire des découpes en rectangles pour donner l’impression d’une jupe coupée au plus juste pour faire des économies de tissus pour que ça colle à la classe sociale, mais j’ai eu un peu la flemme), plissé à la taille par de petits plis canons fixés à une ceinture. Les pans de jupe et de doublure ont été plissés ensembles et fixés à la ceinture à la main, et l’ourlet en bas de la jupe a également été réalisé à la main. Les grandes coutures ont été réalisées à la machine.
The pattern is very simple, it’s a long rectangle of 3 meter. Skirt and lining were pleated together by hand (« plis canons » or « tuyaux d’orgue » in french). The belt is also handsewn. The long sides are machine sewn.
La jupe fermera sur le devant à l’aide d’un crochet, ce qui me permettra d’avoir un accès direct à la poche que j’intégrerai sur le futur jupon et aussi de m’habiller plus facilement toute seule. Je suis plutôt satisfaite du look général de cette première partie de costume et j’espère que je réussirai à ajouter proprement le corsage de la robe. Affaire à suivre… 😉
The skirt will be attached at the front with a hook. There will be an opening to reach the pocket that I will add in my future petticoat. I am pretty happy with this first part of my dress and I hope the bodice will be successful. To be continued… 😉
La fiche technique : The Challenge: #2 Blue Fabric: 3 meter of plaid cotton fabric + several cotton fabrics for the lining Pattern: drafted by me (a 3m long rectangle) Year: around 1850 Notions: basically blue thread and that’s it How historically accurate is it? I hope as much accurate as possible. I don’t do reenacting but it is my goal for this costume. Hours to complete: around 8 hours, maybe more. First worn: not worn yet Total cost: 6€
Bonjour à toutes et à tous ! Partie en week-end à la campagne (d’où, en toute honnêteté, je n’avais pas du tout envie de rentrer) j’ai un peu avancer sur ma jupe 1850 pour le challenge de février du Historical Sew Monthly. Bon, je suis un peu en retard, mais je devrais avoir terminé la jupe d’ici mercredi et faire un long post bilingue sur le sujet.
J’avais fait mes plis canons la semaine dernière et je n’avais donc plus qu’à les fixer sur la ceinture (qui me servira aussi à fixer le corsage, puisque je réalise une robe). J’ai un peu galéré pour obtenir le rendu que je voulais et je ne sais pas tellement si la technique que j’ai utilisée est la bonne (j’ai fixé à la main l’avant et l’arrière des plis sur la ceinture), mais en tout cas, le résultat me convient. Si tout va bien, je termine la jupe ce soir.
Après avoir lancé une question, sur ma page Facebook, sur l’historicité de mon tissu bleu à carreaux pour une robe de jour 1830, j’ai changé mon fusil d’épaule et fait quelques recherches ce week-end.
Pour le challenge « Blue » de la semaine prochaine je voulais utiliser un coton à carreaux bleus et bruns, mais je ne savais pas tellement pour quoi opter. Finalement, grâce à votre aide (et notamment celle d’Audrey d’En-robée) j’ai décidé de coudre une robe de classe populaire en 1850. Je vous en parlerai plus en détails dans un post dédié, mais l’idée est de faire une robe d’une seule pièce, la plus historiquement crédible possible dans son patron, sa construction et même sa doublure.
Je suis partie d’une photo qu’Audrey m’a fait découvrir (ici) et j’ai voulu faire quelques recherches complémentaires pour avoir une idée de comment la faire. Je confesse que j’avais complètement oublié que j’avais dans ma bibliothèque le super livre de la Dame d’Atours, La femme sous le Second Empire, pourtant il m’a été plutôt utile puisque dans ce livre sont décrits 4 costumes populaires à différents niveaux de pauvreté (les informations sur les costumes populaires étant, je trouve, assez difficile à dénicher).
Après avoir fait le point sur le patron de la jupe grâce au livre de Janet Arnold, j’ai découpé mon pan de tissu ainsi que les différentes pièces qui composeront la doublure.
Je n’ai donc pas énormément cousu, mais quand même un peu.
Et vous, vous avez fait quoi ce dimanche à l’atelier ?
Pour la deuxième année maintenant, une lectrice du blog (ça aurait aussi pu être un lecteur, mais il n’y a pas eu de participation masculine au concours) a participé au concours de plis que j’ai lancé en automne dernier et a donc gagné un accessoire brodé que je vais réaliser spécialement pour elle.
Perrine (du blog Diary of a dream come true) avait envie d’un fichu brodé et il se trouve que depuis quelques années je rêve de reproduire plus ou moins un fichu brodéconservé au LACMA. Nous nous sommes donc mises d’accord là dessus, même si je vais peut-être prendre quelques libertés avec le motif et les couleurs. En plus comme Perrine fait quand même plus de sorties en costumes que moi ça me permettra de le voir vivre en photos.
Bien sûr, ça ne va pas être très rapide et je doute de pouvoir le terminer avant 2016, mais c’est un projet qui me motive bien.
Avant-hier j’ai plutôt bien avancé sur la robe d’Elsa. Le haut « cache-coeur » est monté sur la ceinture. Il faut encore que je couse les pans de la jupe et que je la fixe également à la ceinture, mais j’ai eu un peu la flemme de ressortir mon fer à repasser et ma machine à coudre hier soir.
La mauvaise surprise c’est que ce sont deux tissus qui se chiffonnent à la vitesse de l’éclair, ce qui est très énervant (surtout quand on a passé 10 min à repasser une jupe immense).
Et vous, comment s’est passé votre dimanche à l’atelier ?
Avec deux ans de retard, j’ai enfin vraiment commencé la robe de soirée que je dois coudre à ma copine Elsa.
Il s’agit d’une robe longue dont la forme doit être très pudique. En accord avec les goûts d’Elsa on a opté pour une robe bicolore noire et jaune d’or, taille haute avec une ceinture à plis religieuses et un haut un peu cache-cœur. L’encolure sera constituée d’un empiècement façon sous-pull à col roulé recouvert de dentelle noire (que je dois chercher) assorti aux poignets.
Mardi soir j’ai enfin cousu (à la machine) les plis religieuses de la ceinture, le montage devrait ensuite être assez rapide et je vais m’atteler à ça ce week-end. Cela dit, comme ça fait un petit moment, qu’on a fait la toile avec Elsa il faudra peut-être faire quelques ajustements.
Quand j’aurai bien avancé sur cette robe, je me pencherai sur la jupe 1830 pour le 2e challenge du Historical Sew Monthly.
Au niveau temps de couture, je ne pense pas pouvoir faire de miracles d’ici le 10 mars, mais après je pourrai enfin me mettre plus à fond dans mon projet 1880, ainsi que dans mon projet de thèse.
Vous allez trouver que j’ai un peu choisi la facilité pour ce premier challenge du Historical Sew Monthly parce que je ne fais que reprendre un costume inachevé depuis 2 ans (?) et vous aurez raison. Mais quand j’ai vu le thème « foundations » je me suis dit que c’était vraiment l’occasion de reprendre en douceur mon projet de garde-robe 1880. Cette sous-jupe verte doit en effet servir de « fondation » à deux costumes : une robe de bal et une robe d’été, toutes deux autour de 1880-81.
You will find I chose facility for the first challenge of the year and you will be right, because I chose to finish an UFO started for the first year of HSF (if my memory is fine). But the theme « foundations » was a perfect excuse to finally finish my 1880 underskirt. This green skirt (polyester taffetas) is going to be an underskirt for a 1880 ballgown and for a 1880 summer dress after Tissot painting (and Musée Galliera gown).
Il ne manquait à cette jupe qu’une ceinture. Le patron utilisé prévoyait (de mémoire) un empiècement à la taille, c’est donc ce que j’ai rajouté.
I had to sew just a belt to this skirt (two years to sew a belt, yeah, you’re not dreaming). The pattern (in Frances Grimble ‘s book) planned a yoke so that was my choice.
Pour que la silhouette me convienne vraiment il faudra que j’ajoute un ou deux jupons (dans mon programme couture, mais je ne sais pas pour quand), que je finisse mon corset piqué pour lui rajouter des bretelles (faute de baleines je n’ai pas tellement le choix) et que je rembourre les hanches (et peut-être la poitrine aussi). Mon objectif est d’obtenir une forme sablier ce qui est impossible compte tenu de ma morphologie, à moins de procéder à du rembourrage stratégique. Par ailleurs mon dernier essayage d’hier soir (après avoir mangé du coup je n’ai serré le corset qu’à la taille et laissé mon bidon vivre sa digestion tranquillement et ma poitrine vivre la sienne aussi – par flemme d’aller chercher un autre ruban) m’a beaucoup plus satisfaite que le précédent où le corset était serré de manière homogène parce que du coup ma taille paraît davantage marquée. Cela m’a donc convaincue de bosser sérieusement ces rembourrages stratégiques.
The shape of the silhouette is not quite right for now. I have two sew one or two petticoat and I have to pad the quilted corset to have a « sablier » form. This is a project of mine to have the perfect 1880 silhouette in cheating.
À quel point c’est historique ? C’est plutôt historique, en tout cas c’est l’objectif, mais certaines coutures visibles sont faites à la machine et je pense qu’elles auraient dû plutôt être faites à la main, l’empiècement est doublé de manière moderne (je n’ai jamais vu d’intérieur de jupe d’époque, mais je pense qu’il ne ressemblerait pas au mien), le tissu ne tombe pas comme devrait tomber un taffetas de soie. Je dirais donc que c’est du 75 % historique.
Nombre d’heures : 5 heures au maximum
Quand a-t-il été porté pour la 1ère fois ? Jamais
Coût total : tout était déjà dans mon stock depuis longtemps alors je ne sais pas
Anyway, let’s go the the technicals infos :
The Challenge: #1 Foundations
Fabric: polyester taffetas
Pattern: in Fashion of the Gilded Age by Frances Grimble
Year: 1880
Notions: thread and hooks
How historically accurate is it? It is pretty accurate I think, at least it wass my objective, but some details won’t match : visible machine sewing at some place, not sure of the lining of the yoke, the fabric has a tombé that is NOT historical. I’ll say 75 % historical
Hours to complete: 5 hours max
First worn: Never
Total cost: all was in my stash for a while so I don’t remember
Je suis quand même assez satisfaite de cette jupe malgré des défauts (l’empiècement qui est légèrement trop large par exemple) et j’ai hâte de reprendre cette garde robe 1880. Je vais essayer de m’atteler aux dessous cette année (chemise, pantalon, jupons, corset piqué) au minimum pour pouvoir coudre ce qu’il doit y avoir dessus.
I am happy with this skirt even if it has defaults. It gave me motivation to continue my 1880 garde-robe project. This year I added to my program all the underclothing (chemise, pants, petticoats and finish my quilted corset). I hope I will keep this motivation through the year and do all the HSM challenges !
Ce dimanche, contre tout attente (j’avais une assemblée générale d’association le matin), j’ai fait quelque chose que je n’avais pas fait depuis très longtemps : j’ai fait des essayages de costume pour me remettre à la couture.
Nous sommes le 26 janvier, il était donc quand même temps que je me mette à la couture du 1er challenge du Historical Sew Monthly, d’autant plus que j’ai commencé par quelque chose de facile : terminer ma sous-jupe 1880 en taffetas vert d’eau à laquelle il manquait une ceinture et une fermeture. J’ai donc enfilé ma chemise, mon corset piqué, ma petite tournure rayée et j’ai réessayé ma jupe pour prendre les dernières mesures qu’il me fallait. Et bien vous ne pouvez pas savoir comme ce petit essayage de rien du tout m’a fait plaisir ! Malgré le taffetas de polyester (quand même d’assez bonne qualité visuellement) qui ne tombe pas comme tomberait de la soie, je suis vraiment satisfaite de cette jupe (créée à partir d’un patron d’époque reproduit dans la bible « Fashion of the gilded age« ) qui rend encore mieux avec la tournure et qui sera, je pense, parfaite avec un jupon vaporeux en dessous. Je vous parlerai plus en détails de cette sous-jupe dans un autre article bilingue pour le HSM, mais décidément j’adore cette période natural form et j’ai l’impression que je suis sur la bonne voie du point de vue de la silhouette. En tout cas ça me motive un peu plus pour continuer ce projet de garde-robe complète, ce qui n’est pas mal puisque la motivation pour faire (et porter) des costumes historiques m’avait un peu quittée dernièrement.
Bref je suis très contente de mon dimanche. La jupe est quasiment terminée, il ne me reste plus qu’à lui coudre des crochets.
Si vous me suivez sur Facebook, vous avez dû suivre mes agacements avec cette robe, qui s’est un peu ajoutée au débotté dans mon programme couture. J’ai été en effet invitée, pour le Nouvel An, à une soirée déguisée qui avait pour thème la Prohibition. Il faut savoir que contrairement à ce que l’on pourrait penser d’une fille qui coud des costumes historiques, j’ai HORREUR des soirées déguisées. Non pas que je ne trouve pas l’idée sympa, mais les soirées déguisées me demandent beaucoup trop de temps de préparation en amont et c’est un temps que je n’ai pas envie de prendre à ça. Cette année, parce que je suis la reine pour m’ajouter des contraintes sans arrêt, je me suis imposée de me coudre une robe pour coller au thème en 3 jours pendant mes vacances à la campagne.
C’était une mauvaise idée, parce que j’avais juste envie de profiter de mes vacances et de bouquiner et je n’ai pas pu le faire. Cela dit, l’avantage c’est que ça m’a un peu remise dans le bain de la couture. Même si je n’ai plus envie de faire des courses contre la montre pour finir des costumes ou des vêtements, j’ai quand même envie de coudre alors ça m’a fait plaisir de terminer quelque chose, surtout compte tenu de ma faible production en 2014.
Cette robe n’est clairement pas un costume historique : c’est une robe moderne revue à la sauce années 1920, mais très légèrement. J’ai utilisé un tissu qu’on m’avait donné il y a assez longtemps et qui doit être un genre de satin de polyester (?) ; en gros le tissu parfait pour faire une petite nuisette. J’ai utilisé le côté brillant, c’était peut-être un peu too much, mais je ne vais pas trop me prendre la tête pour un déguisement.
J’ai créé le patron à plat, à l’arrache en prenant mes mesures (je me suis arraché les cheveux sur les pinces au niveau de la poitrine puisque faire des pinces à l’arrache est TOUJOURS une mauvaise idée). À l’origine j’avais prévu de faire la jupe intégralement en « pétales » (dix pièces), mais quand j’ai vu le temps que ça me prenait de leur faire un ourlet roulotté à la main, j’ai changé mon fusil d’épaule et je n’en ai fait que 4, ce qui explique en partie pourquoi la jupe est aussi courte (beaucoup trop courte). J’avais acheté, pour agrémenter la robe, un galon à strass et une fleur rouille parfaitement assortis à mes superbes chaussures 1910, que j’ai pu étrenner pour la première fois et qui sont extrêmement confortables.
Au moins, maintenant, j’ai une robe que je peux ressortir à toutes les soirées déguisées auxquelles je serai invitée.
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