Bonjour à toutes et tous ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait d’article « dimanche à l’atelier » et pour cause, je suis rarement chez moi le week-end en ce moment et je ne prend pas beaucoup de temps pour la couture et pour le blog. La rubrique devrait reprendre vie mi-août, mais j’avais envie de vous faire un mini-article un peu hors-sujet sur mon nouveau programme de publications.
Vous vous rappelez peut-être qu’il y a un moment je vous parlais de ma difficulté à organiser mon temps de loisirs par rapport à mon temps de travail et ma frustration à avoir envie de coudre, mais de ne pas en avoir le courage. L’une d’entre vous m’avait alors parlé du « bullet journal » : ni une ni deux j’ai découvert le concept, je me suis acheté un carnet et j’en ai commencé un. Je tiens donc un bullet journal depuis le mois de janvier (c’est un peu le journal merveilleux quand ta passion dans la vie est de faire des listes) et je m’y tiens plutôt pas mal, même si je trouve ça un peu décourageant (je suis incorrigible et je me donne toujours beaucoup trop de choses à faire par jour et par mois, et évidemment je n’en fais que la moitié : ce qui est à moitié positif si on y regarde bien !). Bref, tout ça pour dire que pour les tâches au quotidien je recommande, ça permet de ne rien oublier, par contre, par rapport à la gestion du blog c’est plus compliqué et ça ne me satisfaisait pas. Du coup, il y a quelques semaines j’ai cherché sur Pinterest (oui, je suis capable de passer des heures sur Pinterest en prenant mon petit déjeuner) un moyen de tenir un calendrier de publications qui soit :
visible quotidiennement
facile à faire
visuellement agréable
facile à mettre à jour et à modifier
Je n’ai pas vraiment trouvé mon bonheur sur Pinterest, du coup j’ai décidé d’adapter un truc hyper à la mode en ce moment : les photos accrochées sur un fil avec des pinces à linge. Sauf qu’à la place des photos, j’ai trouvé du papier cartonné à motifs assez joli à Hema, coupé en cartes sur lesquelles je pourrai écrire au marqueur le programme des deux semaines à venir plus des idées qui sinon se perdent dans mes listes éternelles.
Le bricolage m’a pris en tout, allez…, 10 minutes et j’en suis très contente. C’est TRÈS facile d’utilisation et je l’ai sous le nez en permanence, ce qui est parfait. Je pense que ça va m’être particulièrement utile à la rentrée parce que j’ai des projets pour le blog qui vont me demander davantage de planification. Pour le moment je ne veux pas crier victoire trop vite, mais les chances pour que je sois inscrite en doctorat à la rentrée ont bien augmenté ce qui signifie : beaucoup de travail, peu de temps à consacrer à la couture et au blog, donc des aménagements puisqu’il n’est pas question de réduire la cadence.
Petite vue de mon bureau avec son nouveau programme de publications. (Non le tableau n’est pas centré avec l’ordi, mais il l’est par rapport au mur 😉 )
Bref, voilà qui devait être un article court et qui est finalement un assez long blabla. 😉
Je suis toujours à l’affût de bonnes idées d’organisation donc n’hésitez pas à me dire comment vous faites.
Sinon je reviens rapidement avec un post probablement encore plus long. 😉
Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous avez bien profité du dernier week-end. Pour ma part, je viens de passer 5 jours à la campagne à bouquiner et j’avoue que je n’étais pas pressée de rentrer à Paris dans une nouvelle vague de canicule. Cela dit, cela tombe plutôt bien puisque j’ai pratiquement terminé mon débardeur spécial canicule pour traîner chez moi ou pour faire un peu de sport sans mourir de chaud.
Je vous en parlais il y a quelques semaines, j’ai utilisé un reste de lin orange acheté pour une robe d’été, mais suite à une erreur de coupe, j’ai décidé de faire des coutures de côté ajourées en utilisant le point turc (à l’origine je voulais utiliser un point histo 1880 dans L’Encyclopédie des ouvrages de dames de Thérèse de Dillmont, mais je ne pouvais pas emmener le bouquin en week-end donc j’ai cherché sur Internet). C’est la première fois que je tentais l’expérience et je ne suis pas particulièrement convaincue, mais je trouve que l’effet porté est relativement satisfaisant (en sachant que de toute façon ce vêtement n’est pas destiné à sortir de chez moi). Je n’ai pas fait le point sur toutes les longueurs des côtés pour plusieurs raisons :
Premièrement, j’avais la flemme. 😉
Deuxièmement, j’avais peur d’avoir trop de mal à enfiler le débardeur sinon, parce qu’il est très ajusté.
Troisièmement, en laissant ouvert ça fait un peu de ventilation, ce qui n’est pas plus mal en période de canicule.
Là il faudrait encore que je fasse l’ourlet du bas, mais comme les pièces sont coupées dans le biais et que mon tissu ne s’effiloche pas ce n’est pas l’urgence absolue. Je le ferai avant de le passer en machine.
J’ai eu envie de faire une broderie un peu géométrique sur les bretelles. L’effet est volontairement lâche pour donner un côté « moderne »La couture ajourée sur le côté
J’ai bien conscience que les broderies en appliqué ne tiendront pas éternellement, mais elles seront ensuite remplacées par de vraies broderies à la main donc ça ne me gêne pas plus que ça.
Voilà pour la couture de ces derniers jours. Je vais essayer de me remettre à mes projets historiques dans les jours prochains, mais je veux aussi me coudre un short en prévision de ma semaine de vacances en août. J’espère que vous profitez bien de l’été !
Lors de mon passage à Toulouse, j’avais très envie d’en profiter pour aller faire un tour à Albi, qui revêtait plusieurs intérêts pour moi : sa cathédrale, son musée Toulouse-Lautrec et son musée de la mode. Tout ça saupoudré d’une vieille ville mignonne comme tout, qui ne m’a pas déçue. Je vais me concentrer, dans cet article, sur le musée de la mode car le reste s’éloignerait un peu trop de l’objet de ce blog, mais je vous encourage tout de même vivement à aller visiter la cité épiscopale qui vaut le détour (elle est d’ailleurs classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 2010 ou 2011).
Mais revenons à nos moutons et parlons du musée de la mode, initiative privée portée par la passion d’un collectionneur, Dominique Miraille, qui a réhabilité un ancien couvent au cœur de la vieille ville pour en faire un musée où exposer sa collection de vêtements allant du 18ème siècle aux années 1970.
Pochette brodée, 1935
Une exposition de mode par an
Tous les ans, Dominique Miraille puise dans sa collection de vêtements anciens pour proposer une nouvelle exposition qui fait vivre le lieu. Cette année, l’exposition s’intitule « Noir sur Blanc, Noir et Blanc » et revêt deux aspects :
« Noir sur blanc » pour évoquer l’écriture, la littérature qui contient bon nombre de descriptions de toilettes.
« Noir et blanc », une sélection de vêtements en noir et blanc.
Les deux types de vitrines s’articulent assez bien dans l’espace, même si j’avoue que le côté « Noir et blanc » m’a paru un peu plus faible (non pas dans le choix des pièces, mais plutôt dans le discours qui était peu clair). En revanche l’aspect « Noir sur blanc » est, à mon sens, une vraie réussite. Chaque pièce exposée correspond à un passage de la littérature décrivant une toilette ou un élément de toilette. Pour certains extraits le vêtement associé est particulièrement bien choisi et je trouve que cette approche est vraiment très bien trouvée pour plaire au public le plus large. J’ai visité l’exposition avec un ami qui ne s’intéresse pas du tout au costume historique et qui a vraiment apprécié l’exposition et le point d’ancrage littéraire. Cela étant dit, quand on apprécie les costumes, le discours de l’exposition a assez peu d’importance tant les pièces sont belles.
Chaussures vers 1895-1900 Satin noir. Haute languette brodée de perles de jais et de paillettes
Petits bijoux au musée de la mode d’Albi
Dominique Miraille a vraiment rassemblé des petits bijoux dans sa collection qui valent à eux seuls le déplacement. Les pièces sont évidemment d’époque, non restaurées et en excellent état. Il a d’ailleurs rassemblé des choses assez originales qu’on ne voit pas souvent. J’ai littéralement mitraillé l’exposition, mais comme il y fait assez sombre pour préserver les textiles, mes photos ne sont pas terribles. J’espère en tout cas qu’elles vous donneront envie d’y aller !
Mon coup de cœur de l’exposition. Une robe de bal toute légère vers 1845Une tenue dont je n’ai pas photographié le cartel, mais qui est peut-être une tenue de vélo vers 1890 ?Robe et couronne de mariée vers 1910Visuel de Dominique Miraille de la robe de mariéeUne robe vers 1890, je pense, mais dont je n’ai malheureusement pas photographié le cartel
Corsage de bal vers 1860Corsage de bal vers 1855 Organdi brodé au plumetisRobe à tournure dont je n’ai pas photographié le cartelBottines vers 1880 Satin marron piqué et matelassé. Boutons et lacets assortisVisite vers 1885Costume d’homme (pas de photo du cartel)Robe pour le tennis vers 1920. Coton piquéCorsage vers 1900 (pas de photo du cartel)Robe vers 1845. Soie « gorge-de-pigeon ». Corsage rehaussé de boutons et passementerie de soie. Châle en dentelle de ChantillyCostume marin de petit garçon vers 1900 (coton piqué bleu et blanc, béret en coton bleu et pompon de laine) et robe de petite fille vers 1900 (broderie anglaise sur coton)Robe de petite fille vers 1830. Coton incrusté de bandes de tulle de soieRobe de petite fille vers 1860.
Il y a beaucoup de photos, mais ce n’est qu’un petit aperçu de ce que vous pourrez voir dans l’exposition. Tous les dimanches, Dominique Miraille propose une visite accompagnée qui est, paraît-il, passionnante. Je n’ai, malheureusement pas pu la faire car nous sommes allés à Albi le samedi, mais j’ai eu l’occasion d’échanger quelques mots avec lui après ma visite et il est très sympathique. Il a d’ailleurs eu la gentillesse de m’offrir le catalogue de la première exposition du musée dans lequel les reproductions sont nombreuses et de bonne qualité. Bref, je ne peux que vous conseiller la visite si vous avez l’occasion de passer par Albi !
Ce qu’il y a de bien quand on part en long week-end, c’est qu’on a tout de suite l’impression d’être parti une éternité. En réalité je n’ai quitté Paris que 3 jours et demi, mais qu’est-ce que c’était agréable ces mini-vacances dans le sud ! Du coup cela m’a permis de m’apercevoir que ma garde-robe estivale est très limitée et comme il n’est pas question de faire les soldes (bon j’avoue, j’ai acheté un sweat en soldes. Mais c’est parce que j’adore vraiment les sweats), j’ai des envies de couture et de customisation de vêtements d’été. J’ai d’ailleurs trouvé quelques tutos couture sur Pinterest et notamment un pour faire un short un peu sportswear qui me dit bien. Je trouve le tuto pas terrible, mais le patron ne m’a pas l’air compliqué à reproduire. Pour le moment je centralise tout dans mon tableau Pinterest Idées/Tuto couture auquel vous pouvez aller jeter un œil.
En ce moment donc j’ai envie de coudre des vêtements d’été et comme je suis monomaniaque je ne peux pas me concentrer sur autre chose tant que je n’ai pas commencé à assouvir mon envie du moment. C’est pour ça que je me suis retrouvée à faire de la customisation et de la couture de t-shirt hier. Oui j’avais autre chose à faire, mais non ça ne pouvait pas attendre. Moi et les idées fixes c’est quelque chose… Donc j’ai fouillé dans mon placard de vêtements pour trouver des hauts que je ne mets jamais pour réfléchir au moyen de les transformer pour les mettre. J’ai jeté mon dévolu sur un t-shirt à manches longues blanc en coton côtelé que je ne mets jamais, mais que je gardais parce qu’on sait jamais s’il y a la GUERRE ou un truc équivalent… Comme je suis dans le trip sportswear et que j’adore les débardeurs j’en ai donc fait un débardeur avec un dos un peu à l’américaine et je me suis inspirée d’un bouquin qu’une amie m’a offert il y a très longtemps pour le décorer (Broderies fifties, motifs à reproduire de Sandra Dufour aux éditions Dessain et Tolra). Ce bouquin est assez chouette et propose des motifs fifties de broderies à faire principalement à la machine à coudre ce qui donne une esthétique assez sympa que j’avais envie de tester. J’ai donc découpé sauvagement l’encolure et les emmanchures de mon haut, ajouté des pinces à la poitrine pour éviter que ça ne baille et dessiné ma petite broderie dans un style un peu griffonné (que ma mère trouvera probablement un peu crado, mais que j’aime bien).
Mon nouveau débardeurLe motif du débardeur, feuille d’écolier et vespa (spéciale dédicace à ma copine Oihiba). Le « h » de wish est complètement raté, mais allez écrire des lettres à la machine ! Notez que ça godaille parce que c’était soit ça, soit perdre l’élasticité du débardeur (en outre ce truc est surtout fait pour traîner chez moi quand c’est la canicule comme aujourd’hui)
Comme cette customisation ne suffisait pas à assouvir mon envie de nouveaux vêtements, j’ai également fouillé dans mes boîtes de tissu pour récupérer le lin orange de ma robe d’été (jamais portée pour diverses raisons comme le fait que je n’aime pas la coupe) dont il me reste suffisamment pour faire un débardeur. Je reste à peu près sur la même forme d’encolure et d’emmanchures en un peu plus ouvert parce que j’aime, et j’ai décidé de décorer ce débardeur-ci avec des appliqués de cactus et d’ananas (motifs à la mode cet été). Il y a un bout de temps, une amie m’avait offert plein de chutes de tissus à motifs assez sympa et j’ai décidé de piocher dedans pour découper mes motifs. Il faut savoir que comme je suis un gros boulet j’ai découpé mes deux morceaux (devant et dos) dans le biais et brodé les bretelles devant avant de me rendre compte que c’était trop petit, mais comme je suis quelqu’un de très déterminé j’ai eu l’idée d’ajouter des pièces sur les côtés pour ensuite joindre les deux côtés avec une broderie ajourée. Je ne l’ai jamais fait, mais ce sera l’occasion d’apprendre et je pense que ça rendra bien pour ce modèle.
Les motifs découpés mais pas encore appliqués.
Sinon lundi soir, en rentrant de mon week-end, j’ai eu le courage de couper les pièces de ma toile de polonaise 1880. Comme c’est largement coupé au pif je ne sais pas du tout ce que ça va donner, mais je vais faire le montage et les essayages ce week-end (en espérant qu’il fasse un peu moins chaud).
Et enfin, comme j’étais chez des amis à Toulouse le week-end dernier j’en ai profité pour faire une petite balade à Albi où j’ai visité entre autres le musée de la mode, que j’ai beaucoup aimé et dont je vous parlerai plus en détails (probablement la semaine prochaine) sur le blog.
Dites donc, qui eût cru que j’aurais autant de choses à vous montrer cette semaine ! Et vous, vous avez cousu quoi ?
Bonjour à toutes et tous ! Comme prévu, je n’ai pas eu le temps de beaucoup avancer sur ma toilette d’après-midi. J’ai essayé de m’accorder une soirée d’agrandissement de patron, mais ça n’a pas fonctionné comme je voulais : déjà je suis tombée en rade de papier à patron et je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller en racheter (petite aparté, la nappe en papier fait tout aussi bien l’affaire et je crois que c’est même plus avantageux), je n’ai donc pas pu agrandir toutes les pièces. Et en plus j’ai été vraiment gourde et je me suis trompée de coefficient d’agrandissement pour la pièce de devant (pour vous donner une idée j’ai pris 2,2 comme coefficient d’agrandissement pour le devant alors que c’était 4,2 pour celui du dos. Sachant que les deux pièces sont à la même échelle. Cherchez l’erreur…).
À gauche le devant (trop petit), à droite le dos (à peu près à la bonne taille, mais la forme est à revoir), au milieu le côté pas encore agrandi.
Bref, du coup ça ne va pas du tout et ça m’agace. Je crois que je vais finir ce patron de manière un peu moins mathématique et un peu plus intuitive en coupant une première toile et en faisant les ajustements sur moi. Je ne vais pas pouvoir avancer là-dessus ce week-end parce que je m’accorde un long break dans le sud, mais j’aimerais bien avoir une toile potable la semaine prochaine. L’idéal serait que cette tenue soit terminée fin juillet. Si ça vous intéresse je pourrais faire un tuto de ma technique d’agrandissement à la main (qui s’appelle la projection radiale m’a-t-on dit), mais je ne suis pas super douée non plus pour cet exercice, ayant un problème avéré avec la logique mathématique (encore que l’exercice de la couture m’a pas mal fait progresser en la matière). Dites-moi si ça vous plairait ou non.
Sinon j’aimerais bien commencer un projet broderie en parallèle (par exemple le fichu brodé promis à Perrine), l’avantage de la broderie étant que je peux l’emmener en week-end. Voilà pour l’avancée de la semaine. Et vous, comment avancent vos projets couture en ce moment ?
Comme tous les ans, le mois de juin est un mois hyper chargé : mois de mon anniversaire, de repas de familles et de sorties entre amis. Un mois hyper social qui fait que je ne suis jamais chez moi le soir pour coudre. Je n’ai donc pas du tout pu avancer sur le challenge 6 « Out of your comfort zone » et je ne suis pas du tout sûre de pouvoir le terminer dans les temps. Je pense, du coup, que les challenges de juillet et août vont passer à la trappe et que je vais me concentrer sur celui de septembre « Brown » parce que je veux absolument coudre ma robe de visite 1880 en moire (après avoir terminé le projet en cours de toilette d’après-midi, évidemment).
Par ailleurs, mon inscription en doctorat à la rentrée commence à se confirmer et si tout marche comme je veux je risque fort de devenir très occupée pendant les 4 prochaines années. Mon projet de doctorat ne porte pas sur l’histoire de la mode parce que je tiens à ce que cela reste un loisir avec pour seules contraintes celles que je me fixe, le blog risque donc d’en pâtir un peu. Il n’est évidemment pas question d’arrêter la couture ou la recherche sur l’histoire de la mode pendant 4 ans, mais il est possible que je ne puisse pas reprendre un rythme de 2 articles par semaine à la rentrée. En revanche j’essayerai autant que possible d’assurer une publication par semaine.
Je vais repasser à une publication par semaine pendant tout l’été, exception faite des semaines où je serai en vadrouille, mais ce ne sera pas très long. Je vous encourage à me suivre sur les réseaux sociaux, particulièrement facebook où je suis la plus active et où je maintiendrai certainement des publications relativement régulières. Je vous donne donc rendez-vous sur facebook et la semaine prochaine sur le blog pour un nouvel article (une toile de polonaise 1880 serait l’idéal, mais je ne vous promets rien).
Bonne fin de semaine !
Envie de vacances ? Moi aussi.Cet article vous a plu ? Partagez-le !
Bonjour à toutes et tous, j’espère que vous avez passé un bon week-end ! Pour ma part il a été chargé donc je n’ai pas vraiment eu la possibilité de terminer une version à ma taille du patron de ma polonaise 1880 d’après-midi. Il faut dire que la chaleur des derniers jours n’aide pas à se motiver à faire des essayages de toiles. Comme je vous le disais la semaine dernière, j’ai fait le mix entre deux patrons du livre de Frances Grimble à échelle réduite, mais il me reste maintenant à le mettre à ma taille pour pouvoir faire une première toile.
1er patron miniature à agrandir puis à adapter au projet.
Je pense que je vais utiliser la technique de la projection radiale pour l’agrandissement, mais je ne sais pas encore exactement sur quelle mesure me baser. Par ailleurs avant cette étape il faudrait que je couse des petits coussinets rembourrés à placer dans le pli du bras pour donner un volume plus arrondi à la poitrine. Cette forme de buste est caractéristique en 1880 (les « coussinets » existent à l’époque et servent aussi à protéger la doublure contre la transpiration). Je vous donnerai des nouvelles de l’avancée, mais la semaine s’annonce chargée.
Sinon en fin de semaine dernière, Mapie m’a très gentiment donné deux coupons de coton blanc fin qui vont me permettre de poursuivre les dessous de ma garde-robe 1880 : pantalon et cache-corset.
Je n’ai malheureusement pas grand chose à vous montrer en ce début de semaine et je ne sais pas du tout quand je vais avoir le temps de faire ma toile… Et vous, avez-vous cousu ce dimanche ?
Je vous en parlais en vous présentant mon projet de robe d’après-midi 1880, la couture de ma jupe 1880 en soie m’a permis de vous préparer un tuto vraiment facile et adaptable à toutes les tailles, que vous pourrez utiliser pour des jupes courtes de robe du matin (pour aller faire ses emplettes dans la rue) – dans ce cas mieux vaut utiliser un tissu assez solide comme un lainage ou une toile de coton épaisse de couleur foncée et neutre (noir, brun, gris), ou bien comme base pour des jupons. Ce modèle de jupe n’a pas de traîne, puisque le but est d’avoir une tenue pratique, mais vous pouvez par exemple ajouter une traîne amovible (en forme de banane) qui tient avec des boutons sur le bas de la jupe : cela se faisait beaucoup en 1880 pour les jupons et les jupes, nous dit Emmeline Raymond dans La Mode Illustrée.
Une largeur unique de jupe
Dans La Mode Illustrée, j’ai appris qu’en 1880, la largeur des jupes (ce qui correspond à la circonférence) est de 220 cm et ce, a priori, quelle que soit la morphologie de la dame. De ce fait il est facile de proposer un patron de base dont il faut simplement adapter la ceinture.
ATTENTION : quand je dis 1880, je parle bien de l’année 1880 et non pas de la décennie. En 1880, la largeur des jupes est de 220 cm mais il est tout à fait probable que cette largeur augmente au cours de la décennie, surtout si l’on tient compte du fait que l’année 1880 met particulièrement à l’honneur les jupes « plates », comme je vous en parlais lors de ma revue sur les toilettes de jour en 1880.
La jupe qui m’a servie à élaborer ce tuto : attention, les plis ne sont pas prévus dans le tuto. Note : je porte la jupe sur une petite tournure
Un peu de couture
Pour coudre votre jupe vous aurez donc besoin de 3 mètres de tissu, un peu plus de 2,40 mètres pour la jupe en elle-même et les chutes serviront à couper la ceinture (la ceinture n’a, toutefois, pas besoin d’être dans le même tissu car a priori, à cette époque, elle n’est pas visible). Notez que ce métrage est indiqué pour une jupe sans décorations. Dès lors que vous voulez ajouter des bandes de plis (comme sur la mienne) il faut prendre des mètres supplémentaires.
Les pans de jupe
Avant de tracer les pièces de votre jupe, découpez dans votre tissu un grand rectangle de 243 cm par X (X correspondant à la hauteur du sol à vos hanches + environ 4 cm d’ourlet). Chez moi cette hauteur correspond à environ 90 cm, mais cela dépend bien sûr de la taille de vos jambes. Notez que vous pouvez tout-à-fait tracer d’abord le patron sur du papier (ce qui est plus sage pour le conserver) dans ce cas comptez que la largeur de la feuille doit faire un peu plus de 120 cm.
Voici venu le retour des schémas super moches (toi aussi dessine à main levée avec une souris merdique).Pour commencer il s’agit de dessiner sur votre grand rectangle plusieurs rectangles plus petits correspondants aux pièces de votre jupe (1 devant dans la pliure du tissu, 2 côtés et 2 dos) en vous basant sur les mesures indiquées en haut. Pour tracer le dos, pas de problème, pour tracer la démarcation entre le devant et le côté, ce n’est pas beaucoup plus compliqué : il suffit de tracer une ligne au niveau de la moitié de 18 cm (soit 9 cm). Ensuite on arrondit les bords qui doivent l’être comme sur le schéma. J’ai dessiné ces arrondis à main levée sur mon patron, ça ne sert à rien de se prendre trop la tête dessus. Essayez de faire le même arrondi en miroir sur le pan du devant et le pan du côté.
On se retrouve donc avec trois pièces de patrons, marges de couture de 1,5 cm comprises et 5 morceaux de tissu une fois découpés. À partir de là on peut coudre tous les pans de jupe ensembles (endroit contre endroit bien sûr) en prenant soin de ne pas coudre jusqu’en haut la couture de milieu dos. Ouvrez bien toutes vos coutures au fer, surfilez si nécessaire.
La ceinture
C’est de la forme de la ceinture que dépend en partie le tombé de la jupe. Le secret c’est de faire une ceinture légèrement arrondie en fonction de vos propres mesures :
Mesurez votre tour de hanches, par exemple 92 cm dans mon cas
Mesurez votre tour de taille légèrement sous votre taille réelle (petite astuce pour que la jupe ne vous épaississe pas trop la taille) > dans mon cas je fais 70 cm de tour de taille, mais j’ai compté 72 cm pour que la jupe se place un peu sous ma taille.
Mesurez la hauteur qu’il y a entre votre ligne de hanche mesurée précédemment et votre ligne de taille mesurée précédemment > dans mon cas c’est 9 cm.
Comme cette jupe se porte sur une tournure (plus ou moins petite en fonction du volume que vous voulez) il est nécessaire que la ceinture soit plus large au niveau du dos qu’au niveau du devant. Personnellement comme ma tournure est assez petite, j’ai simplement rajouté 3 cm, mais vous pouvez aller jusqu’à 6 cm. Divisez votre tour de taille et votre tour de hanches par deux afin de tracer une demi ceinture et garantir qu’elle soit bien symétrique. Placez le devant de la ceinture sur la pliure du tissu.
Prenez soin de découper deux ceintures dans le tissu pour pouvoir la doubler et ainsi faire une finition plus propre.
Montage de la jupe 1880 sur la ceinture
Avant de poser la ceinture sur la jupe, cousez des fils de fronces (pointillés noirs sur le schéma) sur les deux panneaux du dos et éventuellement sur une partie des panneaux de côté (cela dépend de la mesure de votre tour de hanches). Pour ce faire, je ne me suis pas cassé les pieds et j’ai piqué au point avant très large le haut de mes panneaux (sans faire d’aller-retour de piqûre) et j’ai ensuite tiré sur le fil de dessous pour froncer. Cette technique est pratique avec un tissu plutôt fin et léger, mais elle risque de moins bien fonctionner sur un tissu plus épais. Pré-froncez le haut de votre jupe pour faciliter la pose de la ceinture.
Ensuite posez le bas de l’un des deux morceaux de ceinture (celui qui correspond au tour de hanches), endroit contre endroit, sur le haut de votre jupe en vous servant comme repère des milieux devant dans la pliure du tissu. Épinglez la ceinture sur tout le pourtour de la jupe en faisant en sorte d’adapter les fronces à la longueur de la ceinture. Piquez la couture, retirez les épingles et repassez les marges de couture vers le haut.
Prenez le deuxième morceau de ceinture (la doublure) et cousez le haut (qui correspond au tour de taille) sur le haut de la ceinture que vous venez de coudre, endroits contre endroits. Ouvrez la couture au fer, puis repassez un rentré sur les deux côtés de l’ouverture laissée au dos. Repliez ensuite la doublure sur l’intérieur de la ceinture en rentrant le bord pour recouvrir les marges de coutures de la ceinture et de la jupe. Épinglez soigneusement pour bien placer la doublure avant de la coudre. Je vous conseille de la coudre à la main pour que ce soit plus propre, mais vous pouvez évidemment le faire à la machine.
Cousez ensuite les bords de la ceinture avec la doublure en insérant deux liens pour nouer la jupe dans le dos (vous pouvez aussi installer des crochets)**. Vous pouvez terminer en cousant proprement l’ourlet de l’ouverture du dos et l’ourlet du bas de la jupe (déterminez la hauteur de l’ourlet en fonction de la longueur souhaitée de votre jupe, mais pensez que ce modèle doit être pratique donc pas trop long).
L’intérieur de la ceinture de la jupe
Et voilà, vous avez une base de jupe 1880 toute simple, que vous pouvez décider de décorer ou non !
J’espère que ce tuto vous aura intéressé(e)s. N’hésitez pas à me dire si vous l’avez testé !
** Notez qu’en ce qui concerne cette jupe, j’ai décidé de la fermer sur le côté. Je pense cela dit que c’est plus simple de la fermer dans le dos comme dans le tutoriel.
Bonjour tout le monde ! Je ne vous cache pas que j’ai passé la plus grande partie de mon dimanche après-midi devant la télé à regarder la finale de Roland Garros, je n’ai donc absolument RIEN cousu. En revanche j’ai commencé à réfléchir au patron de ma toilette d’après-midi 1880, qui sera constitué d’une surjupe et de ce que Frances Grimble appelle une polonaise, c’est-à-dire un corsage à découpes princesse (pas de couture à la taille) qui descend très bas sur la jupe. Je ne crois pas me souvenir avoir lu d’occurrence du terme « polonaise » dans La Mode Illustrée de 1880 et à première vue, je ne suis pas certaine du tout que le mot soit utilisé en français dans les sources, mais il va falloir que je fasse des recherches sur le sujet.
Toujours est-il que quel que soit leur nom, ces patrons sont bel et bien historiques et correspondent à mon avis le mieux au modèle que je veux coudre.
Comme je veux un modèle de corsage bien spécifique, je vais mixer plusieurs patrons reproduits dans le livre de Frances Grimble pour obtenir ce que je souhaite. La démarche est forcément un peu plus compliquée que la simple réutilisation d’un patron existant, mais j’aime bien faire des assemblages de bouts de patrons, c’est à la fois ludique et intéressant, mais ça nécessite bien sûr de faire des toiles.
Découpe du patron miniature d’un corsage court pour le mixer avec un patron de polonaise
Comme prévu j’ai un peu plus de travail cette semaine (et pour les prochains mois) donc j’aurai moins de temps pour coudre, mais je vais quand même essayer de faire mon patron d’ici la fin de la semaine. En milieu de semaine je vous publierai le tuto de ma jupe 1880.
Et sinon je vous laisse avec un visiteur inhabituel sur le bord de ma fenêtre hier.
Une perruche colorée perdue dans la grisaille parisienne
Avez-vous été plus productifs que moi ce week-end ?
Je suis vraiment super contente de vous présenter ce nouveau projet qui m’enthousiasme beaucoup. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant envie de mener à bien un costume un peu ambitieux, alors je couds tant que la motivation est là. Cela dit je pense que je vais devoir retourner en bibliothèque dès lundi prochain pour travailler sur mon projet de thèse (j’ai un rdv important à ce sujet vendredi) donc il est probable qu’il y ait un peu moins de couture par ici.
Cela dit, si on y regarde de plus près le projet est déjà pas mal avancé. L’idée était de partir de la base de ma jupe en soie sauvage vieil or et d’imaginer une tenue qui puisse lui convenir. L’une des contraintes était que j’avais à disposition un grand rectangle de 3 mètres de soie sauvage, mais qui était coupé à environ 86 cm de hauteur (la hauteur du bas de mes chevilles à ma hanche à peu près). Je ne pouvais donc pas faire de traîne et je suis partie sur une forme droite de « walking skirt » (en français une jupe pour marcher dans la rue). J’aurais pu faire une robe du soir de jeune fille (encore que la couleur me semble un poil trop foncée pour une jeune fille) parce qu’à cette époque les jeunes filles ne portent pas de traînes en bal ou en soirée (voir à ce sujet mon article sur les toilettes de soirée), mais les toilettes de femmes un peu plus mûres (rappelons que j’ai bientôt 29 ans et que je ne suis plus exactement une jeune fille selon les critères de 1880) paraissent avoir quand même plutôt des traînes en soirée. Je me suis donc plutôt penchée sur les robes de jour.
Exit les toilettes du matin pour des questions à la fois de couleur et de matière, mais une toilette d’après-midi, estivale, d’une dame plutôt chic m’a parue envisageable. Comme il n’est toujours pas question d’acheter des tissus pour des projets alors que j’en ai encore PLEIN à utiliser, j’ai fouillé dans mes boîtes pour trouver mon bonheur.
Robe en surah et lainage à carreaux, La Mode Illustrée, 10 octobre 1880.
Ce modèle de La Mode Illustrée (que je vous ai déjà montré) m’avait tapé dans l’œil et j’ai donc cherché dans mon stock des tissus pouvant à la fois convenir au modèle et compléter la jupe en termes de couleurs. Je me suis rappelée le tissu à carreaux de ma robe de jour 1820, malheureusement il ne m’en reste qu’un coupon de 3 mètres ce qui me paraît vraiment très juste pour ce modèle, mais j’ai retrouvé une petite chute de soie grise (que j’avais utilisée pour coudre une robe d’été à une amie), très assortie aux carreaux qui devrait pouvoir me permettre de faire un corsage bicolore.
Toile de coton à carreauxMousseline de soie
Évidemment, ma tentative de reproduction du modèle va être très éloignée des matières préconisées dans La Mode Illustrée (lainage et surah) avec une jupe en soie sauvage, et un corsage en drap de coton à carreaux et mousseline de soie grise, mais j’aime bien l’association de ces couleurs et je pense que ça devrait bien rendre.
Une petite idée de ce vers quoi je me dirige.
J’ai commencé par coudre la jupe en me fondant à la fois sur les indications d’Emmeline Raymond dans La Mode Illustrée et à la fois sur les différents patrons reproduits dans Fashion of the Gilded Age Volume 1. Je ne vais pas détailler ici la construction parce que je vais bientôt vous faire un tuto sur le sujet, mais c’est une jupe vraiment hyper simple à réaliser et qui peut servir de base pour une toilette du matin dans un drap de laine ou de coton noir ou brun.
Ma jupe en soie retaillée selon un patron historique
La décoration de plis et de dentelle existait déjà sur ma jupe (qui datait je crois de 2012), j’ai donc simplement décousu tout ça puis recousu à la machine. J’ai enfin monté la ceinture après avoir cousu le jupon et pris les mesures dessus afin d’éviter, pour une fois, que mon jupon ne dépasse sous ma jupe (et j’ai presque réussi !).
Les plis ont été espacés pour y insérer du biais gris/bleu
Vous aurez peut-être remarqué que contrairement à la première version de la jupe, j’ai ménagé un espace entre les rangées de plis, ce sera pour y insérer des biais de tissus bleu-gris en fonction de mes restes, pour que la jupe ne fasse pas complètement pièce séparée et qu’on ait une impression d’ensemble. Vous remarquez également que la ceinture de la jupe n’est pas faite en soie, mais en un drap de coton taupe tout simplement pour garder un peu de soie pour la ceinture de la robe et les nœuds des poignets (comme la largeur de la jupe fait désormais 220 cm – comme préconisé par La Mode Illustrée – j’ai pu récupérer quelques chutes pour cet usage, mais vraiment pas beaucoup).
L’intérieur de la ceinture de la jupe
Une jupe sans jupon, ça ne se fait pas…
Après les premiers essayages de ma jupe je n’étais pas tellement convaincue par le tombé de face et j’ai donc décidé, un peu sur un coup de tête de coudre aussi un jupon.
J’avais un espèce de voile de coton blanc à fines rayures que je destinais plus ou moins à cet usage, j’ai donc choisi de l’utiliser, même si les jupons blancs ne se portent que le soir. Je me suis là encore servie d’un patron reproduit dans le livre de Frances Grimble : un jupon assez étroit avec des volants sur l’arrière pour donner du volume à la tournure et j’ai aussi eu envie d’ajouter un volant sur tout le pourtour en bas du jupon. J’avais envie de le décorer un peu pour que ce ne soit pas un bête jupon blanc, j’ai donc utilisé les 4 mètres d’entre-deux qu’il me restait de ma chemise, du ruban noir archi synthétique mais que j’avais en grande quantité et une dentelle mécanique que j’ai également en grande quantité et que je n’utiliserai jamais pour un costume visible. J’étais limitée par les 4 mètres d’entre-deux pour la largeur des froufrous, c’est pourquoi ça ne froufroute pas beaucoup. Après avoir cousu mes 3 volants j’ai décidé de rajouter un 4e volant non décoré tout en bas du jupon pour lui donner un peu plus de poids. En fait j’ai été très étonnée de la finesse et de la légèreté de ce tissu et le jupon est vraiment très agréable à porter.
J’avais un peu peur que compte tenu du peu d’ampleur ça ne serve à rien sous la jupe, mais en fait il n’y a pas photo. Ce n’est peut-être pas bien visible à l’image, mais quand on le porte la différence est bien réelle. Quand j’ai fait l’essayage j’étais tellement bien que j’avais envie de rester en costume toute la journée !
C’est peut-être pas flagrant en photo, mais en vrai la différence est réelle
Je suis vraiment contente de ces deux morceaux de costumes qui ne m’ont pas demandé énormément de temps (toutes les coutures et surfilages ont été faits à la machine, il n’y a que la finition de la ceinture sur l’intérieur que j’ai cousu à la main, parce que ça fait un fini plus propre). Maintenant il me reste à attaquer le haut du costume, ce qui me fait un peu peur parce que je ne l’ai jamais fait et que l’ajustement doit être nickel. Un bon défi pour le challenge de juin « sortir de sa zone de confort »…
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Le bricolage m’a pris en tout, allez…, 10 minutes et j’en suis très contente. C’est TRÈS facile d’utilisation et je l’ai sous le nez en permanence, ce qui est parfait. Je pense que ça va m’être particulièrement utile à la rentrée parce que j’ai des projets pour le blog qui vont me demander davantage de planification. Pour le moment je ne veux pas crier victoire trop vite, mais les chances pour que je sois inscrite en doctorat à la rentrée ont bien augmenté ce qui signifie : beaucoup de travail, peu de temps à consacrer à la couture et au blog, donc des aménagements puisqu’il n’est pas question de réduire la cadence.
