Journal tricot : j’ai commencé à tricoter des chaussettes

Bonjour à toutes et tous ! Pour varier les plaisirs, je viens vous parler un peu tricot aujourd’hui avec mon projet en cours.

Mon dernier projet tricot remonte au confinement, quand je me suis essayée aux torsades sur un joli bonnet auquel je dois encore ajouter un pompon. Par la suite, avec mon déménagement, les mois de travaux et mon indécision, je n’ai pas trop eu la tête au tricot, et ce n’est que récemment que cela m’a démangé d’attraper à nouveau mes aiguilles.

J’ai finalement décidé de commencer par un modèle de chaussettes pour mon compagnon avant de me tricoter un pull pour moi puis un gilet pour une amie.

Le modèle des chaussettes Ruisseau

J’avais déjà le patron des chaussettes Ruisseau, dessiné par Solène Le Roux, aka Solène Knits, car je m’étais inscrite à son challenge gratuit l’année dernière pour tricoter un modèle de chaussettes mystère, auquel je n’avais finalement pas participé. J’avais néanmoins gardé le modèle sous le coude pour le réaliser un jour et quand il a été question de tricoter des chaussettes à mon amoureux, je n’ai même pas cherché d’autre option.

Je me suis donc équipée d’aiguilles double pointes 2.25 et de laine (dont je vous reparlerai plus bas) et j’ai fait mon échantillon. Il s’est avéré finalement, suite à une erreur de lecture de ma part, qu’il fallait des aiguilles 2.5 que je n’avais pas sous la main. Cela dit, comme mon échantillon n’était pas si éloigné que ça du résultat attendu je me suis dit que je m’en contenterais et que j’adapterai les mesures de la chaussettes.

J’ai eu beaucoup de mal avec le montage des mailles à la turque, qui est difficile à réaliser parce que les aiguilles sont très serrées. Je ne sais pas trop comment je m’y suis prise, mais je me suis retrouvée avec 3 ou 4 mailles de plus que prévu. Comme je n’avais vraiment pas le courage de tout refaire pour la troisième fois, j’ai décidé de faire des diminutions sauvages sans vraiment me soucier de l’endroit où je les faisais. Ça ne m’est pas venu à l’idée que cela allait déséquilibrer la forme, je me retrouve donc avec un arrondi qui n’est pas si arrondi, mais franchement, ce n’est pas dramatique.

Je l’ai déjà dit dans ce journal tricot : si en couture, je peux être parfois un peu maniaque et refaire plusieurs fois des choses que j’estime mal faites, en tricot je me moque éperdument des erreurs. Mon seul objectif est d’avoir à la fin un tricot qui ressemble à un vêtement, peu m’importe qu’il ait des trous parce que j’ai perdu des mailles ou divers ratés. Ce sera peut-être amené à changer avec le temps et mes progrès à venir, mais pour l’instant j’aime bien tous ces petits défauts qui montrent que « c’est moi qui l’ai fait ».

Bref, mis à part le montage, le début ne m’a pas posé vraiment de difficultés. Grâce aux manches de mon pull Parisienne, j’ai appris à utiliser les aiguilles double pointes et c’est, pour l’instant du moins, ma technique préférée pour tricoter en rond en petite largeur. Il m’arrive bien sûr de perdre quelques mailles dans l’opération, mais jusqu’à maintenant j’arrive toujours à les rattraper.

Après la pointe en jersey on passe à un joli motif de torsades, qui m’a paru assez simple à suivre au bout de quelques rangs et qui rentre rapidement dans la tête. Au bout d’un moment j’étais capable de tricoter sans suivre scrupuleusement le détail du patron, ce qui est quand même plus agréable. J’ai remarqué que les deux rangées de torsades n’étaient pas exactement identiques et je n’arrive pas vraiment à voir si c’est prévu comme ça dans le modèle ou si c’est moi qui me suis trompée quelque part. J’ai l’impression en tout cas de bien suivre les instructions et comme je trouve ça joli, je continue.

Pour le moment je n’ai avancé, sur la première chaussette, que la partie du pied et le gousset. Je dois attaquer maintenant le talon, mais ça me fait un peu peur. En fait je me demande vraiment comment je vais réussir à former le talon de cette chaussette, ça me paraît encore très mystérieux ! Après le talon, la chaussette se termine par un motif de dentelle, mais je vous parlerai de tout ça au prochain épisode.

La laine des chaussettes Ruisseau

C’est toujours assez compliqué pour moi de choisir de la laine pour un modèle. Je m’y perds quand même un peu dans les caractéristiques des fils, du coup j’ai tendance à d’abord aller regarder quelle laine est recommandée par la créatrice. Or, comme j’ai pour projet de me tricoter un pull du Knit Eat Book et que la laine recommandée était de la Fonty, je me suis retrouvée à regarder toutes les laines proposées sur le site de cette marque et j’ai mis dans mon panier, en plus de la laine pour le pull en question, deux pelotes de Camel Gobi 3, 100 % duvet de chameau, dont je me suis dit qu’elle devrait faire l’affaire pour les chaussettes Ruisseau.

Pour moi qui ai la peau très sensible, je pense qu’elle me gratterait trop à même la peau, mais mon compagnon en aime beaucoup la sensation, heureusement ! En ce qui me concerne j’ai, depuis que j’ai commencé à tricoter cette laine, des petits boutons qui me sont apparus sur les doigts, notamment aux endroits qui sont spécialement en contact avec la laine donc, dans le doute, je tricote maintenant avec une paire de gants en latex. Ce n’est pas très confortable, et ça n’a pas réglé nettement ce problème de boutons, mais j’ai l’impression que ça s’est quand même un peu calmé. Je verrai si j’ai la même réaction cutanée avec la laine de mon prochain projet. N’hésitez pas à me dire, en tout cas, si vous rencontrez ce genre d' »allergie » en tricotant !

Voilà, c’est tout pour cet épisode de journal tricot. Le prochain opus vous montrera j’espère cette première chaussette finie, à moins de difficulté majeure. En attendant, je vous parlerai sans doute couture pour enfants la semaine prochaine. À bientôt !