Journal tricot : j’apprends les torsades en anglais

Bonjour à toutes et tous ! Vous noterez, j’espère, cette régularité de publications exceptionnelle. ^^ Les semaines de confinement se suivent et ne se ressemblent pas, je reviens aujourd’hui avec un nouvel épisode de mon journal tricot et un nouvel apprentissage, j’ai nommé les torsades !

Je n’avais pas retouché mes aiguilles à tricoter depuis la fin de mon pull Parisienne, soit deux bons mois, et la semaine dernière je me suis dit qu’il était temps de m’y remettre. Je savais que je voulais essayer de tricoter des torsades en commençant par un bonnet, mais je ne savais ni avec quel patron ni avec quelle laine.

Le patron du bonnet à torsades

Pour faire mon choix j’ai donc épluché sommairement la bibliothèque de patrons de Ravelry et je suis tombée sur le Cable Hat de Dora Stephensen, que je trouvais assez joli et qui avait, en plus, le mérite d’être gratuit. Il nécessitait par ailleurs des aiguilles à peu près de la taille de celles que j’avais à disposition. En effet je n’ai pas encore investi dans un kit d’aiguilles interchangeables, du coup je suis un peu limitée.

C’est un bonnet qui commence en côtes 2/2 avec ensuite une alternance de grandes torsades et de petites. J’avais lu le chapitre consacré aux torsades dans le livre Je me mets au tricot de Lise Tailor, et ça ne me paraissait pas tellement compliqué, le tout étant d’arriver à manier correctement l’aiguille auxiliaire. Dans son livre elle décrit aussi une technique pour se passer d’aiguilles auxiliaires, mais j’avoue que je n’ai pas voulu m’y essayer tout de suite, j’ai tout le temps pour ça !

Quelle laine pour mon bonnet ?

Enfin armée de mon patron, c’était le choix de la laine qui me posait problème. J’ai très peu de stock, c’est-à-dire 3 laines différentes en chacune 2 pelotes. Initialement je voulais tricoter ce bonnet dans la DMC Chic bleu marine avec fil lurex argenté (la même que la moutarde qui m’a servie à faire les rayures de mon pull marinière), mais en faisant l’échantillon j’ai eu un doute. Elle me semblait quand même un peu trop fine et j’avais peur que les torsades ne rendent pas suffisamment bien. Il me semble que pour ce modèle il fallait une laine un peu plus « mousseuse » qui fasse bien « bonnet d’hiver ».

Je me suis donc rabattue sur une laine que mes anciens collègues m’avaient offerte pour mon pot de départ, de la Plassard Divine 4 coloris 405. Une laine très douce et vraiment très belle (80 % laine, 10 % soie, 10 % chameau), qui me paraissait un peu plus épaisse même si elle se tricote aussi avec des aiguilles 4 mm. Je suis donc partie là-dessus sans faire d’échantillon, me disant que de toute façon j’étais confinée et que si c’était raté et bien je déferais et recommencerais.

Tricoter en anglais

Cela ne vous a pas échappé, le patron du Cable Hat est en anglais. Deuxième première pour moi : apprendre à lire des instructions en anglais tout en suivant une grille pour la première fois de ma vie.

Heureusement, le livre de Lise Tailor consacre tout un chapitre au tricot en anglais avec un glossaire et les explications de base pour comprendre comment cela fonctionne. Une fois que l’on a compris la différence entre k (knit = maille endroit) et p (purl = maille envers) cela devient simplissime et je n’ai eu aucun mal à suivre. Manier l’aiguille auxiliaire est, en effet, un peu pénible, mais pas du tout insurmontable. J’ai tout tricoté en aiguilles 4 mm au lieu de prendre de plus petites aiguilles pour les côtes, et ma foi, ça me paraît très bien comme ça.

Je suis assez contente de moi sur ce modèle parce que je n’ai pratiquement pas fait d’erreur. J’ai juste oublié une mini torsade sur un des premiers rangs après les côtes et ensuite je ne sais pas trop comment j’ai fait mon compte, mais je me suis retrouvée avec une maille en trop en plein milieu de mon tricot. Ne sachant pas trop comment corriger, je me suis contentée de faire une diminution et franchement ça se voit à peine. Il faudrait vraiment que quelqu’un cherche avec attention les erreurs pour les remarquer et ce ne sera pas le cas de la personne à qui je vais donner ce bonnet. ^^

Tel qu’il est là, sur les photos, je ne l’ai pas encore bloqué donc je ne sais pas s’il va beaucoup s’agrandir ou non. Par la suite je veux lui ajouter un pompon blanc, mais comme je n’ai pas de laine blanche, cela devra attendre la fin du confinement !

C’est en tout cas un patron très simple, que je vous recommande pour débuter les torsades. Il monte assez vite et c’est gratifiant de voir les motifs se dessiner. Personnellement je trouve ce modèle très joli. Je l’ai fini en une semaine, mais il faut dire que je suis assez obsessionnelle quand je tricote et j’ai tendance à utiliser chaque temps mort de ma journée pour avancer mes rangs.

Maintenant que nous en avons pour un nouveau mois de confinement et que j’ai, dans mon stock de laine, deux couleurs tranchées, je me demande si je ne vais pas essayer d’apprendre le jacquard… Mais d’ici là j’ai plein d’autres choses à vous partager ! Bonne semaine et à bientôt.